Le marché de la revente, dans la région de Québec, donne lieu, en juin, à un certain redressement. Le nombre de transactions croît de 8 %, le prix moyen de 10,5 %.

Lors du dernier trimestre, en contrepartie, les ventes ont décru de 4 %, en comparaison de la même période l'an passé. Néanmoins, les prix n'ont pas manqué de croître. «Même au-dessus de l'inflation», précise la Chambre immobilière de Québec (CIQ) dans son bilan le plus récent.

 

Malgré les rumeurs de crise, «le marché s'améliore et le prix des propriétés continue d'augmenter, ce qui confirme aux vendeurs et acheteurs que l'immobilier, dans la région de Québec, demeure un bon investissement», commente Gina Gaudreault, directrice générale de la CIQ.

Les logements en copropriété et les immeubles de deux à cinq logis (plex) mènent le bal avec une croissance du prix médian - qui exclut les extrêmes - de 8 %. Les maisons unifamiliales ont une croissance de 3 %. Encore que le nombre de transactions de condos et de plex ait chuté respectivement de 13 % et de 11 % par opposition à celui des maisons unifamiliales, qui est au beau fixe (environ 1675).

Juin seulement

Enfin, en juin seulement, les ventes de maisons unifamiliales ont crû de 12 %, à 522. Du côté des plex, elles ont augmenté de 2 %, à 60, alors que celles des logements en copropriété ont diminué de 2 %, à 162.

Mais le ralentissement des ventes, au cours d'avril, mai et juin, n'a pas été universel. L'île d'Orléans et la Côte-de-Beaupré, par exemple, se sont démarquées avec une hausse de 24 %. Dans une moindre mesure, les arrondissements de Beauport et des Rivières (2 %), puis de La Haute-Saint-Charles et la Basse-Ville (4 %).

En revanche, dans toute la province, les ventes, durant le trimestre, ont monté de 2 % (à 25 421). Cependant que le prix médian des maisons unifamiliales s'est apprécié de 3 %; celui des logements en copropriété et des plex, de 4 % et 2 % respectivement.