Sandy Suissa et John Mitropoulos formaient un jeune couple sans enfant et habitaient Montréal-Nord il n'y a pas si longtemps. Copropriétaires d'un appartement, ils recherchaient la maison de leurs rêves.
Ils l'ont trouvée sur plan en 2008. Une «maison de ville» (sic) de Rodimax. «Ces maisons se veulent le meilleur compromis entre la copropriété classique et le cottage de banlieue», fait valoir ce constructeur actif dans le Nouveau Saint-Laurent, un quartier essentiellement résidentiel (à ne pas confondre avec Bois-Franc) au nord de l'île de Montréal.
Leur maison en rangée fait partie d'un immeuble qui en abrite six.
L'unité à vendre et ses voisines se partagent une cour intérieure et une entrée piétonne perpendiculaire à la rue Céline-Marier. Celle-ci se trouve au fond de l'allée, à gauche. C'est une unité en angle bénéficiant d'un terrain parmi les plus vastes du voisinage, soit 4281 pieds carrés. L'an dernier, le couple a exploité une partie de cet espace privé en y faisant creuser une piscine rectangulaire.
La cour gazonnée, clôturée, a servi de décor à des réceptions, comme le baby shower de Mme Suissa.
La comptable de 30 ans apprécie la richesse muticulturelle du quartier. «Je suis juive, mon mari est grec, il a vécu 25 ans à Saint-Laurent et nous sommes tous deux attachés (à cet endroit)», dit la maman de Victoria Leah Mitropoulos, 16 mois.
Les espaces à aire ouverte forment l'essentiel du rez-de-chaussée. Ce sont les quartiers principaux, passé le vestibule: une salle à manger flanquée d'une grande cuisine moderne et d'une salle de séjour avec foyer électrique.
«C'est un rêve d'habiter ici», dit Mme Soussa.
Une jolie mosaïque de marbre décore le manteau de la cheminée. Les propriétaires ont ajouté plusieurs «extras» comme celui-là, pour personnaliser l'intérieur en fonction de leurs goûts.
Par exemple, la baignoire à remous faisait partie des éléments inclus dans la salle de bains principale, mais le comptoir-lavabo en mélamine du constructeur n'a pas été retenu par les acheteurs. Ils ont choisi à la place un meuble à tiroirs en bois sombre. Ce meuble sur pattes est surmonté de deux lavabos. Une grande douche complète l'équipement. Une seconde salle de bains se trouve au quatrième et dernier niveau.
Une vaste cuisine
Deux dalles de granit recouvrent l'îlot en L. Les plans de travail courent le long de deux murs. Une section du comptoir abrite un minicellier. Ce coin de la cuisine avec la machine à café et l'ordinateur portable attire naturellement les visiteurs près de la porte-fenêtre.
Là, M. Mitropoulos aurait préféré une porte automatique, comme dans les grands magasins. Une telle porte aurait moins de chances d'être souillée de petits doigts. De plus, cette dernière permettrait de conserver l'air climatisé à l'intérieur lorsque famille et amis vont et viennent, rêve-t-il tout haut.
À l'étage supérieur, on trouve la pièce préférée de l'entrepreneur, une salle de cinéma maison dotée de canapés et d'un immense téléviseur suspendu au mur.
L'étage mitoyen abrite les trois chambres. Leur chambre est dotée d'une fenêtre en baie et d'une penderie, également fenêtrée. Cette chambre et la salle de bains principale se trouvent opposées l'une par rapport à l'autre, une lacune que Mme Suissa aimerait corriger dans leur prochaine maison «de rêve...
On découvre le rez-de-chaussée en entrant par le vestibule ou la porte de l'escalier menant à l'escalier du sous-sol.
Ce niveau contient des espaces de rangement et un garage double construits sous la copropriété; une première porte de garage s'ouvre sur une allée souterraine commune et de là, les conducteurs ont accès à leur garage privé, au sol carrelé de céramique.
Dans l'habitation, les planchers sont en chêne. Ceux de l'entrée et des trois plus petites pièces sont en céramique.
Les deux travaillent pour l'entreprise d'entretien d'édifices de M. Mitropoulos. Leur déménagement personnel en 2009 a suivi le déménagement de l'entreprise, établie à proximité. Et s'ils ont confié la vente de leur maison à Karen Kazandjian, c'est parce que cette courtière a une autre maison à vendre que le couple convoite, dans un quartier plus cossu, non loin.
Ils demandent quasiment le double de l'évaluation municipale pour cette maison en rangée presque neuve.