L'histoire Zéro déchet, une quête à la fois sérieuse et ludique d'un mode de vie où les poubelles n'existent plus, se lit comme un roman d'aventures. Pour peu qu'on ait la fibre écologique, on se prend à imiter l'héroïne. Au comptoir du poissonnier: «Deux truites dans ce bocal, s'il vous plaît!» Et partout ailleurs: «Pas besoin de sac, merci!»

L'auteure, Béa Johnson, mère de deux garçons, a établi cinq règles de base pour sa famille, ajoutant un R et un C aux traditionnels 3R du développement durable, qui deviennent: refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter.

D'abord alarmé par la nouvelle passion de sa femme pour les produits biologiques en vrac, Scott Johnson a finalement relaxé, après quelques calculs. Les dépenses familiales ont chuté de près de 40% par rapport à leur mode de vie antérieur, très rêve américain: immense maison, fêtes somptueuses et femme de ménage.

Toutefois, la vie «zéro déchet» n'est pas synonyme de privations, bien au contraire: «Elle redonne plutôt du sens à la vie, puisqu'elle prend soin de notre triple crise, environnementale, économique et de santé», explique Béa Johnson.

Zéro déchet, Béa Johnson, Les Éditions Transcontinental, 400 pages, 22,95$

Cinq tuyaux «zéro déchet»

• REFUSER les emballages.

• RÉDUIREles achats, en utilisant ce que nous avons déjà à la maison.

• RÉUTILISER les cintres métalliques, en les retournant chez le nettoyeur.

• RECYCLER en apprenant par coeur la liste des articles dont se charge le ramassage municipal.

• COMPOSTER tout ce qu'on peut: boules de ouate de coton, rognures d'ongles, cotons-tiges et carton, poussière de maison, restes d'os du chien, etc.