Envie de profiter de l'été à l'abri des moustiques et de la pluie?

Même en ville, il peut être difficile de manger ou de se détendre à la brunante sans qu'une petite bête ne vienne ruiner l'ambiance. Mais l'architecte Maxime Moreau, de l'agence Architecture Open Form, a résolu ce problème en intégrant un store moustiquaire à un futur agrandissement, à Montréal.

Manger dehors en toute tranquillité

Dans l'arrondissement de Verdun, un couple propriétaire d'un cottage aménagé dans un ancien quadruplex ne peut tirer plaisir de sa cour sans être embêté par les insectes. «Nous habitons tout près du fleuve et nous avons beaucoup de moustiques, d'araignées et de mannes qui nous empêchent de souper en famille le soir», confie le propriétaire.

Maxime Moreau propose alors d'intégrer un store moustiquaire rétractable au futur agrandissement quatre saisons, qui prolongera la cuisine existante de l'habitation. Cet ajout aux airs de véranda possédera une superficie habitable de 8m2 (86 pi2) et fera office de salle à manger informelle, de tous les jours. À son extrémité, des fenêtres en accordéon pleine hauteur à vitrage double pourront être ouvertes. Devant celles-ci se trouvera la toile moustiquaire d'environ 3 m (10 pi) de largeur qui permettra aux membres de la famille de se sentir dehors tout en étant protégés des insectes, de la pluie ou du soleil ardent. Mieux, elle produira un effet d'agrandissement saisissant.

«C'est un store moustiquaire automatisé et sur mesure conçu pour les très grandes ouvertures. Il se déroule entre deux rails verticaux qui sont installés sur l'encadrement des fenêtres en aluminium», explique Richard Bédard, conseiller chez Alcora.

«L'idée centrale derrière cet aménagement est d'amplifier le rapport des occupants avec l'extérieur», enchaîne l'architecte.

Dedans ou dehors?

La sensation de profiter de l'extérieur sera accentuée par le coin vitré, du côté sud-ouest de la véranda. Toutefois, en raison de la réglementation de l'arrondissement de Verdun, cette fenêtre possédera une forme triangulaire. Pourquoi? «Parce que nous avions droit à un pourcentage restreint de vitrage, en façade latérale, répond Maxime Moreau. Nous avons alors décidé de vitrer au maximum la portion haute de l'ouverture, ce qui favorisera l'entrée de lumière naturelle», dit-il.