Il est un ange financier et il aime investir pour que ça rapporte. Martin-Luc Archambault, mi-trentaine, l'un des «dragons» de la populaire émission de télé, est aussi un entrepreneur techno qui se donne à plein dans tout ce qu'il fait.

Sa maison est à la fois son terrain de jeu et le point d'ancrage pour ses deux jeunes enfants, qui vivent dans un environnement aéré et convivial. C'est là aussi qu'il reprend son souffle avant de partir sur la route, de nouveau.

«Je passe beaucoup de temps à San Francisco, dans la Silicon Valley, là où ça se passe vraiment dans le secteur des technologies. Là-bas, c'est: Go! Go! Go!», raconte l'homme d'affaires qui a lancé l'an dernier l'application Ampme, qui permet de transformer les téléphones intelligents en chaîne stéréo.

«Voilà pourquoi c'est important, dit-il, de retrouver un peu de calme quand je rentre chez moi, après une mission à l'extérieur du pays. À la fois pour moi et pour mes enfants, qui sont ma priorité dans ma vie.»

Une maison à son image

Martin-Luc Archambault a acquis cette propriété sur le mont Royal il y a deux ans. C'est, de son propre aveu, une maison à son image. Une maison moderne avec une façade sobre; une maison où quelques-uns des murs révèlent les talents des artistes québécois qu'affectionne le propriétaire des lieux, porté sur la culture et la création au sens large du terme. Il aime le cran de Martin Rondeau et le style de Corno.

Le jour de notre visite, des cygnes gonflables flottaient sur la grande piscine creusée, dans la cour privée. C'est aussi là que Martin-Luc s'amuse à cuisiner des plats étonnants.

À l'évidence, le «dragon» est fier de sa maison.

«Je reçois beaucoup ici. J'invite des amis qui font des affaires avec moi. On échange beaucoup autour d'un bon repas et d'une bonne bouteille.»

Il a d'ailleurs transformé un espace de rangement du sous-sol en un espace de dégustations. Dans sa cave à vin, la température est maintenue à 12 °C, avec un taux d'humidité de 54 %. Bien en évidence, une bouteille de PUR Vodka de son ami Nicolas Duvernois. Tout à côté, il y a la table de ping-pong et une tonne de jeux de société. Sans oublier l'impressionnante moto Night Rod Special, un modèle de collection, qui trône dans un coin de la pièce de jeu.

Martin-Luc Archambault aime jouer pour expérimenter de nouveaux gadgets branchés. Il lui arrive de tester à la maison un casque virtuel ou alors de s'exercer à frapper les balles de ping-pong que lui expédie le lanceur automatique.

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

«Je suis un maniaque des jeux de société. Je dois en posséder plus de 200!», calcule-t-il sommairement. «Je ne joue jamais avec des dés ni avec des cartes, ajoute-t-il. Je préfère les jeux qui font appel à des stratégies, qui nous forcent à réfléchir avant d'agir.»

Une pièce pour les enfants

L'entrepreneur montréalais tenait à ce que ses enfants aient, eux aussi, leur terrain de jeu. Une grande pièce leur est réservée. «C'est ici qu'ils peuvent laisser libre cours à leur imagination et à leur sens de la créativité», se réjouit-il.

Il se dit conscient que le travail prend beaucoup de son temps et qu'il se doit, une fois de retour à la maison, de décompresser.

«Quand je pose le pied à la maison, ajoute-t-il, je range mon téléphone intelligent sur le bureau et je me mets à l'écoute de mes enfants. Au travail, je me donne à 100 % et j'utilise tous les outils technologiques à ma disposition, mais à la maison, je m'amuse. Je joue mon rôle de père, j'invite des amis, je cuisine. Je profite de la vie.»

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Des oeuvres d'artistes québécois donnent du relief aux murs de la maison du «dragon» Martin-Luc Archambault. Parmi ses préférés: Corno, Martin Rondeau, Stikki Peaches.