«La hausse du nombre de propriétés offertes sur le marché de la revente, l'augmentation du taux d'inoccupation des logements locatifs et un certain fléchissement de la croissance démographique donnent du mal au marché du neuf», explique-t-elle.

«La hausse du nombre de propriétés offertes sur le marché de la revente, l'augmentation du taux d'inoccupation des logements locatifs et un certain fléchissement de la croissance démographique donnent du mal au marché du neuf», explique-t-elle.

Le décompte des mises en chantier est donc de 5176 en 2006 comparé à 5835 en 2005. Alors que les maisons seules, les jumelées, les logements locatifs et en copropriété ont décru respectivement de 12 %, 22 %, 15 % et 8 %, les maisons en rangée se sont redressés de 3 %, les duplex et autres de 18 %.

«Un volume de plus 5000 mises en chantier est tout de même intéressant. La vitalité de l'emploi aussi bien que les taux d'intérêt encore abordables soutiennent le marché», continue Mme Denis.

Après tout, on ne dénombrait que 2275 mises en chantier en 2000 après un creux de vague de 1814 en 1999. Jusqu'à ce que la situation se rétablisse en 2002 (4282).

En revanche, le dernier trimestre de 2006 a donné cours à quelques revirements de situation. Si les mises en chantier diminuent globalement de 14 %, celles des maisons en rangée croissent de 600 % (de 4 en 2005 à 28 en 2006), des logements en copropriété de 13 % (de 268 à 302) alors que les maisons jumelées reculent de 78 % (118 à 26) et les logements locatifs de 29 % (425 à 303).

Comparaisons

D'un autre côté, si la région immédiate de Québec décroche de 11 % en 2006, Montréal s'en tire un peu mieux avec 10 %. En contrepartie, Gatineau (38 %), Sherbrooke (21 %) et Trois-Rivières (11 %) font des gains nets.

Finalement, pendant qu'à Gaspé, les mises en chantier passent de 29 à 82, Matane de 11 à 32, Montmagny de 13 à 28 et Sept-Îles de 20 à 32 %, Sainte-Marie fait un bond spectaculaire.

De 63 à peines en 2005, ses mises en chantier s'élèvent 233 en 2006 dont 38 maisons «individuelles» (33 l'année d'avant) et 195 logements collectifs (30 en 2005).

Joint par Le Soleil, l'inspecteur en bâtiment et en environnement de Ville Sainte-Marie, André Audet explique cette montée par la construction, en 2006, d'une résidence (le Château Bellevue) de 162 logements pour personnes âgées autonomes. D'après lui, 85 % de ceux-ci sont déjà occupés. «Par des gens de Sainte-Marie et des localités environnantes dont Frampton», se félicite-t-il.