«L'année passée, on n'avait même pas le temps de l'annoncer dans les journaux, elle était vendue. On appelait le photographe pour annuler la prise de photo. Aujourd'hui, on l'appelle pour lui demander pourquoi les photos ne sont pas encore sur le site!» raconte Mme Rochon.

«L'année passée, on n'avait même pas le temps de l'annoncer dans les journaux, elle était vendue. On appelait le photographe pour annuler la prise de photo. Aujourd'hui, on l'appelle pour lui demander pourquoi les photos ne sont pas encore sur le site!» raconte Mme Rochon.

Même si la frénésie des dernières années est chose du passé, l'immobilier va bien au Québec. Pour la troisième année d'affilée, le nombre de transactions et les prix de vente fracasseront des records en 2006 dans la grande région de Montréal.

«L'immobilier va bien, c'est juste qu'il y a moins de stress, dit Michel Beauséjour, président de la Chambre immobilière du Grand Montréal. Les acheteurs ont le temps de bien boucler leur transaction.»

Les premiers acheteurs ont aussi de plus en plus de difficulté à accéder à la propriété, résultat des hausses constantes de prix des dernières années.

Certains secteurs sont aussi à surveiller, comme l'annoncera dans deux jours la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Dans certaines régions, le nombre de condos invendus s'accumule. Au centre-ville de Montréal, il faudrait deux ans pour vendre toutes les unités achevées ou en construction... si aucun autre projet ne voyait le jour d'ici là!

Bref, le marché est de plus en plus à l'avantage de l'acheteur, dans bien des segments. Un retour du balancier après quelques années folles.