Dévoilant ses prévisions économiques pour 2006 et 2007, mercredi, l'APCHQ, a expliqué que «la construction résidentielle poursuit un repli vers des niveaux qui, à long terme, correspondront davantage à la croissance annuelle des ménages» et que «plusieurs facteurs permettent d'envisager une croissance continue des dépenses liées à la rénovation».

Dévoilant ses prévisions économiques pour 2006 et 2007, mercredi, l'APCHQ, a expliqué que «la construction résidentielle poursuit un repli vers des niveaux qui, à long terme, correspondront davantage à la croissance annuelle des ménages» et que «plusieurs facteurs permettent d'envisager une croissance continue des dépenses liées à la rénovation».

L'APCHQ prévoit que le nombre de mises en chantier sera d'environ 44 000 et de 39 000 unités en 2006 et 2007 respectivement, ramenant les investissements dans le logement neuf autour de 7,3 milliards $, soit une baisse de 6,8 pour cent par rapport à 2005.

En 2004, le nombre de mises en chantier avait atteint un sommet de 58 448. En 2005, une baisse de 12,9 pour cent avait été observée pour un total de 50 910 unités.

Pour l'ensemble du Québec, le premier semestre de 2006 affiche une diminution de 10,9 pour cent des mises en chantier, comparativement au début 2005. Il s'agit là d'une descente qui, selon l'APCHQ, se poursuivra au cours des 18 prochains mois.

Selon l'organisme, le nombre élevé de mises en chantier, la croissance des prix des logements neufs et le regain du marché de la revente ont contribué et contribueront encore à calmer la demande d'habitations neuves.

Par ailleurs, l'APCHQ croit que le vieillissement du parc de logements, la modification des caractéristiques des ménages, telles leur âge et leur taille, l'enrichissement des ménages et le haut volume de transactions sur le marché de la revente contribuent à soutenir le secteur de la rénovation qui devrait croître, selon elle, de 8 pour cent cette année par rapport à 2005 et de 6 pour cent l'an prochain, pour atteindre les 11,4 milliards $.