En mai, l'activité avait aussi atteint un sommet pour le mois avec une hausse de 5 % sur la période correspondante de l'an dernier. En avril, l'activité avait légèrement fléchi.

En mai, l'activité avait aussi atteint un sommet pour le mois avec une hausse de 5 % sur la période correspondante de l'an dernier. En avril, l'activité avait légèrement fléchi.

Bref, le trimestre qui s'est achevé la semaine dernière figure parmi les meilleurs pour le marché résidentiel en général. Il représente un sommet en tout cas pour le marché de la revente. L'analyse réalisée conjointement avec la Société canadienne d'hypothèques et de logements devrait le confirmer d'ici quelques jours.

L'activité sur le marché de la revente fait l'affaire non seulement des courtiers, mais aussi des magasins de rénovation. Selon l'Association des détaillants de matériaux de construction du Québec qui tient un sondage trimestriel, trois ménages québécois sur cinq achèteront autant ou davantage dans les quincailleries et centres de rénovation que l'an dernier où ils avaient dépensé en moyenne 1655 $. Les matériaux de cuisine et de salle de bain accaparent le gros de budget.

Jusqu'ici en 2006, le nombre de transactions sur le marché résidentiel secondaire bat le record enregistré l'an dernier. Au premier semestre, 29 262 unités ont changé de propriétaire qui ont payé en moyenne 7 % de plus que ceux qui ont réalisé une transaction l'an dernier. C'est à Laval que la valeur moyenne d'une propriété s'est le plus appréciée avec un gain de 10 % pour un prix moyen de 217 000 $ pour une maison unifamiliale. C'est encore loin cependant des 330 000 $ qu'il fallait débourser en moyenne pour une habitation de même type sur le marché secondaire de l'île d Montréal.

Il s'agit de prix moyen du semestre qui ne reflète pas la tendance à l'appréciation observée ces derniers mois. Ainsi, en juin, le prix moyen de l'unifamiliale sur l'île de Montréal avait atteint 347 000 $. Ce chiffre englobe toutefois les transactions réalisées dans les villes défusionnées cossues du West Island, là où la valeur des propriétés dépasse allègrement le million de dollars.

Pour le semestre, la valeur moyenne d'une maison unifamiliale dans l'ensemble de la région métropolitaine de recensement qui regroupe l'île de Montréal, Laval, la Montérégie, les Laurentides et une partie de Lanaudière s'élevait à 214 000 $.

En se fondant sur un sondage pan-canadien réalisé dans 250 quartiers résidentiels canadiens, Royal LePage peint un portrait sain mais moins enthousiaste du marché immobilier de l'agglomération montréalaise. Les maisons s'y sont appréciées de 1,9 % en moyenne pour atteindre 191 308 $. En comparaison, leur valeur s'est gonflée de 54,8 % à Calgary pour atteindre 235 567 $. C'est à Vancouver, selon la firme de courtage immobilier où l'accès à la propriété reste le plus prohibitif avec un prix moyen de 369 000 $, en hausse de 34,6 %.

Les chiffres de Royal Lepage doivent cependant être manipulés avec soin car la maison ne donne pas sa marge d'erreur.