À partir du 17 juin prochain, entreprises et consommateurs devront composer l'indicatif régional suivi du numéro à sept chiffres pour effectuer tout appel local; ceci pour les régions du 514, 450 et 819. Un changement qui est motivé par la diminution du nombre limité de combinaisons possibles entre numéros de téléphone. La demande de numéros pour les lignes résidentielles ou mobiles, pour un accès à l'Internet, un téléavertisseur et un télécopieur est en effet croissante.

À partir du 17 juin prochain, entreprises et consommateurs devront composer l'indicatif régional suivi du numéro à sept chiffres pour effectuer tout appel local; ceci pour les régions du 514, 450 et 819. Un changement qui est motivé par la diminution du nombre limité de combinaisons possibles entre numéros de téléphone. La demande de numéros pour les lignes résidentielles ou mobiles, pour un accès à l'Internet, un téléavertisseur et un télécopieur est en effet croissante.

En théorie, ce changement n'a pas d'incidence dans notre vie de tous les jours. Dans la pratique, des dispositions s'imposent. Les fournisseurs de systèmes d'alarme vont ainsi d'ici là devoir reprogrammer le numéro de téléphone du centre de surveillance sur les panneaux de contrôle des alarmes en y ajoutant l'indicatif régional correspondant. Sans ce changement, en cas de vol par exemple, au déclenchement de l'alarme, le numéro à sept chiffres composé automatiquement ne se rendra pas à la centrale. Une directive vocale précisera qu'il faut composer les 10 chiffres... On imagine la suite.

Cette reprogrammation ne concerne cependant que peu de clients. «Tous les systèmes vendus après 1998 ont déjà été programmés avec 10 chiffres. Avant cette date, Bell ne nous permettait pas la programmation à 10 chiffres», précise Sophie Lavery, directrice marketing et relations publiques chez ADT Canada. Chez Protectron, cette mesure n'affectera que 20 % de la clientèle, 80 % de celle-ci ayant déjà un système à 10 chiffres, notamment depuis la mise en place de l'indicatif 450.

La division de Vidéotron offrira gratuitement une reprogrammation à distance. De la voix de son vice-président marketing et développement des affaires, Patrice De Luca, elle mentionne que seuls 10 % des clients concernés auront à débourser une quarantaine de dollars pour un foyer- ou plus pour une entreprise. Soit parce que cette opération ne peut être faite à distance, soit parce que l'installation initiale ne permet pas de programmation tout court. Ces frais couvriront le déplacement d'un technicien et la reprogrammation.

ADT de son côté facturera 45 $ à tous ses clients concernés, sans exception. Ces frais sont associés à une visite systématique sur les lieux. «On veut s'assurer de la bonne programmation, justifie Mme Lavery. Et on ne veut pas prendre de risque.»

ADT a déjà contacté la majeure partie des clients visés. Si vous ne l'avez été par téléphone, vous le serez prochainement par courrier. Protectron doit entamer cette démarche sous peu.