Selon les chiffres publiés mercredi par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), 36 571 ventes ont été conclues dans la région montréalaise en 2005, soit 1,5% de plus qu'en 2004. Ces chiffres battent par 276 transactions le record de 36 295 établi en 2002.

Selon les chiffres publiés mercredi par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), 36 571 ventes ont été conclues dans la région montréalaise en 2005, soit 1,5% de plus qu'en 2004. Ces chiffres battent par 276 transactions le record de 36 295 établi en 2002.

Pour le quatrième trimestre, 7886 propriétés ont changé de mains, une hausse de 0,2% par rapport à la même période en 2004.

Le type d'habitation le plus vendu était la maison unifamiliale, surtout dans les secteurs de banlieue tels que Laval, la Rive-Nord, Rive-Sud et Vaudreuil.

Pour l'année 2005, le prix moyen de la maison dans la région métropolitaine s'est élevé à 226 427 $, en hausse de 7%, alors que sur l'île de Montréal, ce chiffre a atteint 314 714 $.

La croissance du prix de vente dans la région métropolitaine a donc été coupée de moitié par rapport aux 14% de 2004, ce que la SCHL explique par l'augmentation de 21% des inscriptions.

Le secteur où une maison coûtait moins cher était celui de la Rive-Nord, où le prix de vente moyen s'établissait à 185 070 $.

Les condos toujours populaires

«Fait intéressant, il y a eu plus de ventes de copropriétés que de maisons unifamiliales sur l'île de Montréal, note Michel Beauséjour, chef de la direction de la Chambre immobilière du Grand Montréal. Le condo est désormais incontournable et fait partie du paysage immobilier montréalais.

En effet, le prix de vente a augmenté de 5% pour s'établir à 191 887 $. La demande demeure forte malgré l'augmentation des inscriptions et le prolongement des délais de vente.

Enfin, les plex se sont avérés populaires sur l'île de Montréal avec 76% des ventes sur 5129 transactions. Au total, il y a eu 6% moins de transactions qu'en 2004. Selon la SCHL, la croissance des inscriptions s'est limitée à 11% alors que l'offre et la diversité étaient insuffisantes sur le marché.

«L'année 2005 dépasse nos attentes, commente Paul Cardinal, analyste principal de marché à la SCHL. Le marché de la revente demeure résolument à l'avantage des vendeurs, et ce, malgré l'augmentation des inscriptions, l'accroissement du délai de vente moyen et le ralentissement de la montée des prix pour tous les types de propriétés.»