Selon une étude publiée par Environnement Canada, la pollution culmine au mois de janvier, la fin de semaine, le soir vers 21 h...

Selon une étude publiée par Environnement Canada, la pollution culmine au mois de janvier, la fin de semaine, le soir vers 21 h...

En brûlant, le bois émet des particules fines, d'une taille 10 fois inférieure au diamètre d'un cheveu, explique Chantal Duhaime, d'Environnement Canada.

Lorsque l'air contient beaucoup de particules fines, on dénombre plus de problèmes respiratoires, plus d'hospitalisations et plus de décès.

À long terme, les particules fines peuvent aussi donner le cancer. Des études américaines ont démontré que le risque d'avoir un cancer du poumon est 8 % plus élevé dans les villes les plus polluées, rapporte Norman King, épidémiologiste pour Santé publique Montréal.

La combustion du bois dégage bien d'autres substances nocives. Les hydrocarbones aromatiques polycycliques (HAP), les composés organiques volatils (CPV), les dioxines et les furanes sont des substances cancérigènes, à forte concentration.

Le monoxyde de carbone (CO) peut entraîner des maux de tête, des étourdissements et des problèmes cardio-vasculaires. Mais on ignore si la fumée des feux de bois peut entraîner une concentration inquiétante à l'extérieur.

Chose certaine, la concentration peut être dangereuse à l'intérieur des maisons qui chauffent au bois. Il est d'ailleurs recommandé d'installer un détecteur de CO.

La combustion du bois dégage aussi du dioxyde de carbone (CO2) qui

est un gaz à effet de serre. Néanmoins, Ressources naturelles Canada estime que le chauffage au bois ne contribue pas au réchauffement de la planète, comme le chauffage au mazout, au gaz naturel ou au charbon. Ces sources de chauffage émettent aussi du CO2 qui reste pris dans l'atmosphère et emprisonne la chaleur du soleil près de la Terre.

La différence, c'est que le bois est renouvelable, contrairement aux combustibles fossiles. Par la photosynthèse, les arbres absorbent le CO2. Ils s'en nourrissent. Ainsi, le carbone constitue la moitié du bois. Quand un arbre meurt et se décompose, le CO2 se libère. En brûlant le bois, on émet la même quantité de CO2. Donc, l'effet est neutre.

Encore faut-il une exploitation durable de la forêt, et des pratiques qui assurent son renouvellement...