Jusqu'à présent, 22 résidences individuelles et jumelées ont été mises en chantier sur autant de terrains dont la superficie varie théoriquement de 5500 à 12 000 pi ca. «Plusieurs sont déjà achevées et même occupées», précise le promoteur du Sainte-Catherine, René Drouin.

Jusqu'à présent, 22 résidences individuelles et jumelées ont été mises en chantier sur autant de terrains dont la superficie varie théoriquement de 5500 à 12 000 pi ca. «Plusieurs sont déjà achevées et même occupées», précise le promoteur du Sainte-Catherine, René Drouin.

À une étape ultérieure, un certain nombre de terrains de 30 000 à 45 000 pi ca, à caractère domanial éventuellement, seront vendus. Un peu en retrait de la trame de rues groupant la majorité des résidences, ces lots ne seront cependant pas desservis par le réseau d'aqueduc et d'égout de la municipalité.

Leurs propriétaires devront voir au forage de leur puits artésien et de la mise en place d'une fosse septique. Autrement, ils auront accès, comme les autres, aux services tels l'école, les parcs et un hypermarché d'alimentation.

Car le Sainte-Catherine, plaide M. Drouin, est situé dans le village et à environ 500 mètres de la route de Fossambault-sur-le-lac.

Quant aux prix, ils sont de 140 000 $ à 175 000 $ pour les maisons individuelles, de 115 000 $ à 120 000 $ pour les jumelés.

M. Drouin pense que les acheteurs seront principalement des jeunes. Si ces derniers sont susceptibles de venir de n'importe où dans la région de Québec à la recherche d'un cadre de vie tenant à la fois de la ruralité et de la villégiature à prix abordable, il est probable, continue-t-il, que leur lieu de travail soit à proximité. Dans le parc industriel de Saint-Augustin et à la base militaire de Valcartier, par exemple.

Ratios

Fin 2004, la SCHL prévoyait, pour la région de Québec, un recul de la construction résidentielle. Il s'avère qu'en 2005, le nombre des mises en chantier aura été inférieur de 5 % (5900) sur l'année précédente (6186) tandis qu'elle prévoit un repli de 12 % en 2006.

Dans les circonstances, pourquoi vous être lancé dans un pareil projet? demande Le Soleil à M. Drouin. «Parce que nous étions persuadés qu'il y avait une demande insatisfaite dans ce créneau», répond-il.

En effet, sur le marché de la revente de la région de Québec, le ratio «vendeurs par acheteur» est de 2,4 pour les maisons jumelées et en rangée de 100 000 $ à 125 000 $ et de 3,4 pour les maisons seules de 125 000 $ à 150 000 $.

Dans le secteur spécifique où se trouve Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, le taux est de 4,6 pour les maisons seules dont le prix médian est de près de 133 700 $ et de 3,5 pour les maisons jumelées et en rangée dont le prix médian est de 113 600 $. Pour tous les types de propriété, du côté de Sainte-Catherine, le taux est de 4,5. Autant dire que le marché, selon la SCHL, est «en chauffe».

Dans ce contexte, il y a place pour la construction neuve. C'est pourquoi, M. Drouin est sûr de son projet. Si sûr que ce sont 300 terrains qu'il veut désormais mettre en valeur contrairement aux 150 qu'il préférait envisager à l'origine.

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Renseignements: (418) 654-5649