Ce projet de 25 millions de dollars, appelé Les Lofts Manhattan, se présente comme une alternative aux condos victoriens qui pullulent dans la région. On y propose 140 logements à aire ouverte, répartis dans quatre bâtiments de sept étages, dans une structure en acier et béton.

Ce projet de 25 millions de dollars, appelé Les Lofts Manhattan, se présente comme une alternative aux condos victoriens qui pullulent dans la région. On y propose 140 logements à aire ouverte, répartis dans quatre bâtiments de sept étages, dans une structure en acier et béton.

Situés sur un promontoire offrant une vue sur les montagnes des Laurentides et la plaine montréalaise, les bâtiments au style industriel détonnent dans ce décor où règne la maison unifamiliale. «Cependant, Sainte-Thérèse manifeste une volonté de se densifier et de s'urbaniser, afin de se concentrer sur sa vocation de ville de services, avec son cégep, sa gare de train et son centre-ville. Ce projet s'inscrit donc dans cette démarche», explique l'architecte Jean-Pierre Lagacé, le concepteur du projet.

Le promoteur Bertrand Morin, qui a déjà construit des lofts dans Hochelaga-Maisonneuve, souhaitait un complexe en rupture avec ce qu'offre le marché actuel. «La grande majorité des promoteurs ciblent une clientèle très large, alors qu'il existe un marché pour des produits différents des petits bâtiments en bois et brique», constate André Brunelle, d'Immologique, le courtier en charge des ventes.

Les tours seront érigées sur la rue Fabien-Drapeau, en haut des restaurants La Cage aux Sports et St-Hubert, situés sur le boulevard Curé-Labelle. Chaque bâtiment comprenant 35 lofts a une forme triangulaire, ce qui permet à tous les appartements de posséder une vue dégagée sur la région. Par exemple, les balcons de la phase I feront face à la plaine montréalaise. L'oratoire Saint-Joseph et le centre-ville de Montréal y seront visibles.

Côté architecture, on assume à 100% l'esprit loft: fenêtres à meneaux en aluminium, revêtement en pierre de ciment sobre, panneaux et poutres d'acier. À l'intérieur, on propose des espaces ouverts avec plafond en acier galvanisé, au lieu du béton apparent. «Afin de réduire les coûts, on va utiliser une nouvelle technique de construction consistant à couler le béton dans des coffrages d'acier, que l'on laissera ensuite en place. D'où l'installation de plafonds métalliques», explique l'architecte.

Les lofts demeurent un produit méconnu dans la région, admet M. Brunelle. «Les gens n'en croient pas leurs oreilles quand on leur dit que le plafond restera en acier galvanisé!» dit-il. Malgré le choc initial, la clientèle est réceptive. La plupart des acheteurs ne sont pas des jeunes, mais plutôt des baby-boomers et des retraités. La preuve qu'il n'y a pas d'âge pour être branché!

La superficie des lofts varie de 653 à 935 pieds carrés, pour des prix s'échelonnant de 124 500 à 164 500 dollars (excluant les taxes). Pour les penthouses sur deux étages, qui font de 1357 à 1875 pieds carrés, les prix oscillent de 239 500 à 279 500 dollars. Les travaux de construction de la phase I, vendue à 60%, commenceront prochainement.

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Sur Internet: www.lesloftsmanhattan.com