L'ambitieux concept domiciliaire, piloté par le Groupe Michel Cadrin, vise la construction, sur 136 terrains, de maisons de campagne avec vue sur le lac ou la montagne. L'investissement total est de 40 millions $.

L'ambitieux concept domiciliaire, piloté par le Groupe Michel Cadrin, vise la construction, sur 136 terrains, de maisons de campagne avec vue sur le lac ou la montagne. L'investissement total est de 40 millions $.

«Il y avait longtemps qu'un tel projet me trottait dans la tête. J'ai toujours pensé Pohénégamook en termes de concept touristique global. J'ai bien failli tout laisser tomber, mais lorsque Charles Guérette a ouvert son prestigieux Musée de voitures anciennes et son restaurant La Maison de Lucie, cela rejoignait ma vision et j'ai décidé de poursuivre», a expliqué hier M. Cadrin.

Pohénégamook sur le Lac est qualifié de concept unique de vie en pleine nature. Les terrains sont situés aux abords de la base de plein air de l'endroit, aussi propriété de M. Cadrin. Les futurs acheteurs de maisons auront accès à tous les services, de même qu'à l'équipement sportif et de loisir qui s'y trouve, incluant un centre de santé, tout cela, au beau milieu d'un ravage de chevreuils.

«Les propriétaires disposeront de chalets où ils pourront organiser des activités ou loger leurs invités à prix d'escompte», ajoute Martin Clavet-Bédard, aussi engagé dans le projet. Cinq maisons modèles, élaborées selon des critères stricts, seront construites sous peu, le tout en harmonie avec l'environnement. En collaboration avec l'architecte et designer Maryse Leduc, ceux qui le désirent pourront élaborer leur propre projet, pensé dans sa globalité en fonction des baby-boomers.

Intentions d'achat

«Selon la SCHL, 10 % des 45-64 ans de la seule région de Québec ont l'intention de s'acheter un chalet. On estime à 4200 le nombre de ménages qui non seulement ont l'intention, mais peuvent aussi se le permettre», poursuit M. Clavet-Bédard. Les terrains avec services sont disponibles à partir de 40 000 $ et la maison, à partir de 175 000 $.

«Ce projet est la preuve tangible de ma passion pour cette région, où tout a commencé pour moi, puisque j'y ai ouvert ma toute première pharmacie en 1976. Je dis même à l'occasion aux gens que je suis de Pohénégamook», conclut Michel Cadrin, Beauceron d'origine.