«En fait, il comprend huit cottages de bord de mer. C'est du reste la matérialisation du rêve de deux personnes dont les vues s'accordent avec la préservation et la promotion de l'héritage architectural de la région de Charlevoix», dit son promoteur, Jean-Pierre Audet.

«En fait, il comprend huit cottages de bord de mer. C'est du reste la matérialisation du rêve de deux personnes dont les vues s'accordent avec la préservation et la promotion de l'héritage architectural de la région de Charlevoix», dit son promoteur, Jean-Pierre Audet.

Il est l'une des deux personnes en question, la seconde étant sa compagne Julie qui, du coup, exploite à Saint-Irénée une fabrique de chaussettes «artisanales».

Originaires de Montréal, ils habitent la région depuis 15 ans. Ils se sont incrustés, mais avec un profond respect des Charlevoisiens, de leur culture, de leurs valeurs, de leur patrimoine bâti.

«Les gens nous font le cadeau de vivre parmi eux. C'est pourquoi, avec ce projet et d'autres actions déjà accomplies, nous réciproquons», dit M. Audet en ne se cachant pas que les Maisons de Julie donnent aussi lieu à une activité commerciale, raisonnablement lucrative toutefois.

Vernaculaire

Normand Desgagné, de Baie-Saint-Paul, est l'architecte des huit maisons dont deux sont jumelées tandis que six sont en rangée, mais réparties en deux îlots de trois.

«Nous avons voulu les faire selon le genre que les gens qui viendront s'installer s'attendent de trouver. C'est-à-dire en lien avec le climat architectural coutumier du milieu», explique l'architecte qui est aussi associé dans la conduite de l'ensemble immobilier dont le chantier débutera début août, soit après les vacances de la construction.

En fait, tout en présentant un parfum esthétique Nouvelle-Angleterre, elles sont de type vernaculaire industriel, lequel nous rattache à l'époque où les matériaux de construction, tels les colombages, commençaient à être standardisés.

Leur revêtement extérieur est en bardeau scié, l'intérieur en planches de pin disposées verticalement, les plafonds hauts et à poutres apparentes. Puis avec foyer au bois habillé de «vieilles briques» aussi bien que la cheminée.

Les logements, dirigés sud - donc avec l'avantage du chauffage passif l'hiver - , sont à étage et à toit à deux versants dont le mur pignon est six fois sur huit tourné vers la mer.

«Au rez-de-chaussée, toutes les pièces sont composées en fonction du fleuve. Spécialement le séjour qui est pleine largeur et dont le mur extérieur est très fenêtré. Il y a donc interaction entre le dedans et le dehors», détaille l'architecte qui a, entre autres, «signé» le centre d'accueil Bellerive de La Malbaie de même que l'aménagement portuaire de Pointe-au-Pic et l'Aérogare.

D'un autre côté, la conformation des maisons, chacune avec sa longue galerie avec saillie cornière qui vient rappeler le tracé des résidences vernaculaires souvent en L, est tout à fait dans l'esprit de «l'architecture de bord de mer».

Le confort du dernier cri, mais sans extravagance, se conjuguera au climat traditionnel des lieux tournés vers l'immensité du fleuve.

Les huit maisons en copropriété sont actuellement en vente sur plans. Chacune à 285 000 $.

Un premier bloc de trois sera d'abord élevé. L'une d'elles servira de modèle.

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Renseignements: 1 800 650-3558 ou info@maisonsdejulie.com