La conjonction de la pluie et la survenance du mois d'août laissent croire que la saison du jardinage est finie. «Ce n'est plus vrai», soutient Michel Lamontagne, directeur de service et conseiller au Centre Jardin Hamel.

«En août, on peut continuer. À l'automne, on peut mettre en place son jardin de printemps», résume-t-il.

C'est la fin des annuelles, d'accord. Mais on peut mettre en terre des plantes d'automne ou à floraison tardive tels le rudbeckie (Cappucino), le sedum, le chrysanthème (Mammoth) ou l'anémone (Pamina).

 

Nul besoin de les élever. Leur culture, dans les jardineries, est déjà commencée. Car elles sont en pots. Suffit, détaille M. Lamontagne, de les planter avec leur motte de terre.

Ce qui a manqué en juin et juillet donc, faute de soleil, pourrait être rendu jusqu'aux gels, pourvu que le beau temps se «rallie».

Plus besoin non plus d'attendre l'automne pour planter un chêne, un pommier, un conifère ou un érable. Eux aussi sont en pots et sont déjà acclimatés dans leur terreau.

Avant les gels

Avant les gels, on peut déjà remuer la terre. On plantera, par exemple, ses jonquilles, des crocus, ses bulbes de tulipes ou autres. «Les bulbes arrivent début septembre. Leur choix est grand», conclut M. Lamontagne. De la sorte, la plate-bande, au printemps, sera arrangée et prête à se développer.

En août toutefois, le hanneton et la punaise de céréale pourraient donner des misères à votre gazon. On fera la guerre à l'une avec de la pyréthrine, à l'autre avec un savon insecticide. Puis il faudra reprendre les parties qui ont été infestées au moyen de semence et de compost.