Originaires de régions tropicales, les acalyphas comptent plus de 400 espèces et deux d'entre elles sont très utilisées comme plante d'intérieur. Acalypha hispida et ses cultivars sont cultivées depuis des décennies pour leurs inflorescences en forme d'épis de couleur rougeâtre qui peuvent atteindre 25 cm de longueur et parfois même le double. Formée en réalité d'une multitude de fleurs, cette grappe a l'allure d'une grosse chenille velue, d'où son nom plutôt inusité en anglais de chenille plant.

Originaires de régions tropicales, les acalyphas comptent plus de 400 espèces et deux d'entre elles sont très utilisées comme plante d'intérieur. Acalypha hispida et ses cultivars sont cultivées depuis des décennies pour leurs inflorescences en forme d'épis de couleur rougeâtre qui peuvent atteindre 25 cm de longueur et parfois même le double. Formée en réalité d'une multitude de fleurs, cette grappe a l'allure d'une grosse chenille velue, d'où son nom plutôt inusité en anglais de chenille plant.

Plus facile à cultiver que son cousin, Acalypha wilkesiana macrophylla nous vient pour sa part des îles du Pacifique et il est surtout prisé pour son feuillage bariolé. On parle de ricinelle (qu'il ne faut pas confondre avec une mauvaise herbe du même nom) mais les jardiniers anglophones l'appelle «copper leaf» ou de façon plus originale encore, «match-me-if-you-can», expression qu'on pourrait traduire librement par: «essaie donc de m'assortir avec une autre plante si tu en es capable».

Giant Redleaf, le nouveau cultivar qui vient de faire son apparition sur le marché québécois, correspond bien à cette appellation. Son feuillage est marbré de vert, de rose, de rouge, de jaune, de bronze, un peu comme certains coléus. Mais la similitude s'arrête là. C'est que le nouveau venu est une plante solide qui peut atteindre facilement une hauteur d'un mètre et il est beaucoup moins sensible aux maladies que les coléus. Plus facile d'entretien, il peut vivre longtemps et conservera ses multiples coloris même s'il n'est pas placé en plein soleil.

La plante aime la chaleur mais pourra résister sans peine à une température de 15 0 C. Son terreau doit être maintenu légèrement humide en tout temps; on arrose dès que la surface du pot est sèche. Par contre, s'il lui arrive de manquer d'eau, comme cela s'est produit chez moi à quelques reprises, les grandes feuilles qui se seront affaissées se redresseront rapidement après quelques gorgées. Et comme ses ancêtres viennent des forêts tropicales, il aime bien une atmosphère humide et appréciera une petite douche de temps à autre, le matin, surtout au cours de l'hiver.

L'acalyphe pousse rapidement. Aussi a-t-il un bon appétit qu'il faudra satisfaire régulièrement avec une fertilisation balancée genre 10- 10-10 ou 20-20-20. Cette croissance rapide vous incitera sans doute à le tailler de temps à autre, une occasion de pouvoir offrir plusieurs plants à vos amis, car Acalypha wilkesiana macrophylla se bouture très facilement. Il est passablement résistant aux bestioles indésirables dans la mesure, comme bien d'autres plantes d'intérieur, où il n'est pas exposé à une atmosphère chaude et sèche. La plante produit aussi de petits chatons, mais ces fleurs grisâtres, d'environ 5 cm de longueur, présentent peu d'intérêt.

Attribué par le naturaliste suédois Linné, le terme acalypha est originaire d'un mot grec signifiant ortie, une allusion à la ressemblance entre les deux plantes. Mais on ignore quelle espèce d'acalypha a permis d'établir la comparaison. Wilkesiana fait référence à l'officier naval américain Charles Wilkes qui était responsable de plusieurs expéditions scientifiques dans les îles du Pacifique de 1838 à 1842.