Et si vous avez un doute quant à vos connaissances pour participer à l'événement, ne craignez rien: on pourra vous jumeler à des ornithologues chevronnés et, tout en les aidant à faire le recensement, vous en apprendrez énormément sur les oiseaux.

Et si vous avez un doute quant à vos connaissances pour participer à l'événement, ne craignez rien: on pourra vous jumeler à des ornithologues chevronnés et, tout en les aidant à faire le recensement, vous en apprendrez énormément sur les oiseaux.

Cette année, à Québec, le 18 décembre, c'est le 62e recensement et ça se passe sur un territoire de 452 km² qu'on divise en 75 parcelles. Le point central du terrain couvert par le Club des ornithologues de Québec est l'intersection de l'avenue Holland et du chemin Sainte-Foy. On travaille dans un rayon de 12 km qui vers l'ouest se rend jusqu'au club de golf de Cap-Rouge, et vers l'est, jusqu'au bout de l'île d'Orléans. En allant vers le sud, on se rend jusqu'au milieu de Pintendre et, au nord, on s'arrête au Jardin zoologique du Québec.

Le choix des parcelles à couvrir est vaste, mais du côté du secteur de Lévis, c'est là qu'on a toujours le moins d'observateurs qui s'inscrivent. Pourtant, c'est un territoire riche en faune ailée.

L'événement se passe du lever au coucher du soleil, soit d'à peu près 7 h à 16 h. Soyez assuré que l'événement aura lieu, à moins de conditions extrêmes de tempête. De toute façon, en contactant un responsable entre 6 h et 7 h le matin même du recensement, on pourra vérifier de sa tenue ou pas. S'il fallait le remettre, il aurait lieu le 26 décembre. Pour les plus maniaques, ceux qui veulent participer à l'appel du hibou, ils pourront le faire avant le début du recensement.

Pour y participer, il faut s'inscrire et débourser 5 $. Les responsables cette année sont Marcel Darveau (m_darveau@ducks.ca) ou Lise Grenon (849-3212). Après le recensement, le lieu de rassemblement est l'oeuforie, sur le boulevard Pierre-Bertrand à Québec.

En 2004

L'an dernier, à Québec, les conditions d'observation avaient été à peu près parfaites. On a recensé 66 espèces d'oiseaux, soit la moyenne des dernières années. Plus précisément, le décompte faisait mention de l'observation de 16 868 oiseaux, dont le quart étaient des moineaux domestiques.

Cap-Saint-Ignace

Pour ceux qui ont le goût de pousser l'aventure un peu plus loin et de patrouiller un nouveau territoire, il y a un groupe d'ornithologues de la région de Cap-Saint-Ignace qui fait aussi un recensement. Celui-là a lieu le samedi 17 décembre et couvre un territoire de 471 km². Tout se passe dans un diamètre de 24,5 km dont le point central est l'église de Cap-Saint-Ignace et encercle, au nord, l'Isle-aux-Grues, une partie de l'Islet à l'est, le 5e Rang au sud et le quai de Montmagny à l'ouest.

Bien que les gens de Cap-Saint-Ignace ne forment pas un club d'ornithologues comme à Québec, leurs résultats sont tout de même transmis auprès de la Société Audubon, où ils sont inscrits.

Le point de rassemblement à Cap-Saint-Ignace est le stationnement de l'église, à 6 h 30, et on s'inscrit auprès de Marc Lecompte au (418) 246-5024. Après le recensement, tout le groupe se réunit à la sacristie pour compiler le décompte et participer à une petite fête.

Pour les plus téméraires, le vendredi soir, on fera l'appel nocturne du hibou.