La forte somme d'argent remise par les autorités sénégalaises à l'ex-représentant du Fonds monétaire international ne visait pas à le «corrompre», mais à l'aider à «acheter des cadeaux pour ses parents», a affirmé, hier, le premier ministre. Souleymane Ndéné Ndiaye a expliqué ce geste par «une tradition en Afrique». «Figurez-vous, 100 000, c'est rien. Avec cette somme, qu'est-ce que vous pouvez acheter en France? Vous ne pouvez même pas vous payer un appartement».