(Bordeaux) Une robe rouge rubis tirant sur le jaune, des notes poivrées, de la salinité, de la rondeur. C’est la conclusion d’une dégustation à l’aveugle réalisée dans le cadre d’une étude de l’association Vinora, qui fédère des vignerons auvergnats et avait organisé fin janvier 2020, à Clermont-Ferrand, le premier salon international des vins volcaniques.

Lancée dans la foulée, cette étude conduite par des experts français, canadiens et américains, visait à déterminer l’influence des sols basaltiques sur le vin.

Au final, huit parcelles de gamay d’Auvergne (quatre basaltiques et quatre argilocalcaires), testées à la fois chimiquement et en analyse sensorielle, ont montré la migration d’éléments chimiques caractéristiques, indique l’association pour laquelle « le cahier des charges du futur label “Vin volcanique” commence donc à se préciser ».

La récolte 2021 fera l’objet d’une nouvelle étude, élargie à d’autres typicités de terroirs volcaniques (pépérites, pierres ponces…), avec des microvinifications étalonnées.