La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait tenter de faire passer de 69 % à 62 % la part du charbon dans son énergie d'ici à 2020, ce qui se traduira quand même par une consommation en hausse.

Le plafond fixé par le gouvernement est une consommation de houille de 4,2 milliards de tonnes en 2020, contre 3,6 milliards de tonnes en 2013, soit une augmentation de 16 %.

La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre sur la planète, représente actuellement la moitié de la consommation mondiale de charbon. Le pays continue à bâtir de nombreuses centrales thermiques.

Mais Pékin compte faire baisser, en valeur relative, la part du charbon dans son énergie, en augmentant à 15 % la part représentée par le nucléaire et les énergies renouvelables.

La deuxième économie mondiale est poussée à agir contre le CO2 généré par la combustion du charbon, car la pollution atmosphérique s'est imposée comme un problème majeur dans les métropoles chinoises.

La Chine s'est fixé la semaine dernière un objectif de pic de ses émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, «autour de 2030».

Cette annonce a été faite au moment où le président américain Barack Obama était reçu à Pékin par son homologue chinois Xi Jinping.

Deuxième émetteur mondial, les États-Unis se sont quant à eux engagés sur une réduction de 26-28 % de leurs émissions d'ici à 2025, par rapport à 2005.