L'Office national de l'énergie (ONE) a maintenu hier qu'il n'a pas le mandat de tenir compte des changements climatiques dans son évaluation du pipeline Énergie Est, malgré le dépôt d'une pétition de 100 000 signatures le pressant de le faire.

L'organisme fédéral se penchera bientôt sur le superprojet de la société TransCanada, qui permettrait d'acheminer 1,1 million de barils par jour de l'Alberta au Nouveau-Brunswick. Les personnes qui souhaitent être entendues lors des audiences publiques peuvent s'inscrire à compter d'aujourd'hui.

S'il a le mandat d'étudier les impacts environnementaux, l'ONE ne se penchera pas sur ceux de la production pétrolière en amont, explique sa porte-parole, Tara O'Donovan. «Rien dans la loi ne nous donne le mandat de nous pencher sur ces questions», a-t-elle résumé.