Les conditions vécues à l'usine Atlas à Montréal sont chose du passé et l'industrie est capable aujourd'hui de protéger travailleurs et voisins, assure Guy Versailles, porte-parole de Mine Jeffrey, dont la relance a été annoncée le mois dernier par le gouvernement Charest.

Mine Jeffrey compte exporter de l'amiante en Inde où il sera employé pour fabriquer de l'amiante-ciment.

«En premier lieu, Mine Jeffrey ne vendra jamais qu'à environ de 20 à 25 clients, tous des usines modernes où les règles de manipulation sécuritaire sont déjà en place pour l'essentiel, affirme M. Versailles. Comme dans le passé, Mine Jeffrey refusera de vendre à des opérations artisanales où les conditions sécuritaires ne sont pas respectées.

«Le chrysotile est livré aux usines clientes dans de solides sacs hermétiquement scellés à la mine Jeffrey. Les sacs sont placés sur des palettes entourées d'une forte pellicule et les palettes sont placées dans des conteneurs scellés qui seront ouverts à destination. Là, les sacs sont introduits sans être ouverts dans le mélangeur de ciment où ils seront déchiquetés et incorporés dans le ciment. Le chrysotile à l'état pur ne pourra donc jamais être libéré dans l'air.

«La question de la dispersion dans l'air ne se pose donc tout simplement pas sur le plan de l'usine et encore moins à l'extérieur de l'usine, assure M. Versailles. Nous sommes engagés à créer un programme d'inspection où chacun de nos clients sera inspecté régulièrement, au moins une fois l'an et davantage si nécessaire.»