La production du dernier volet de Pirates des Caraïbes en cours de tournage en Australie a démenti jeudi des informations de la presse selon lesquelles Johnny Depp serait parti précipitamment retrouver sa femme aux États-Unis pour cause de difficultés conjugales.

La star hollywoodienne incarne le capitaine Jack Sparrow dans le prochain opus de la superproduction Dead Men Tell No Tales (Les morts ne racontent pas d'histoires), comme dans les précédents épisodes de la série.

La presse avait dit que l'acteur avait quitté mercredi soir le tournage, sur la Gold Coast, haut lieu du tourisme sur la côte orientale de l'Australie, pour rejoindre Amber Heard.

«Il rentre aux États-Unis sur le premier vol privé disponible», a déclaré une source de la production au Gold Coast Journal.

Le quotidien écrit que Johnny Depp et Amber Heard, mariés depuis trois mois, se chamaillaient sans cesse. Des sites internet américains affirmaient que la jeune femme avait été priée de quitter la production car les disputes du couple perturbaient les opérations.

Michael Singer, agent pour la production, a démenti en bloc ces informations. «Je ne peux pas rendre publiques nos prévisions de tournage ou les allées et venues des uns et des autres mais je peux vous dire que rien de ce qui figure dans cet article n'a de rapport avec la réalité», a-t-il dit au Sydney Morning Herald. «M. Depp tourne selon le programme prévu. Tout est normal, tout le monde travaille».

Amber Heard serait rentrée aux États-Unis avec les deux chiens du couple. Boo et Pistol ont été contraints de quitter l'Australie sous peine d'euthanasie, les autorités leur reprochant d'être entrés illégalement sur le territoire au mépris du règlement sur la quarantaine.

Le journal avait encore ajouté que Johnny Depp devait initialement raccompagner les deux Yorkshire mais qu'il s'était ravisé au dernier moment après une intervention des producteurs du film.

Si son départ était confirmé, il s'agirait d'un nouveau contretemps pour le tournage du film, l'acteur s'étant blessé à la main et ayant dû rentrer aux États-Unis en mars pour se soigner.