Le bénéfice net de l'industrie canadienne de la postproduction cinématographique, télévisuelle et vidéo s'est légèrement amélioré en 2006.

Même si les revenus d'exploitation ont légèrement diminué, les dépenses d'exploitation de l'industrie ont baissé encore plus, selon des explications et données fournies mercredi par Statistique Canada.

Cette industrie a déclaré des revenus d'exploitation totaux de 822 millions $ en 2006, en baisse de 1,9 pour cent par rapport à 2005. Toutefois, les entreprises sont parvenues à réduire de 2,6 pour cent leurs dépenses d'exploitation, qui sont passées à 769 millions $. Par conséquent, les bénéfices d'exploitation ont atteint 53,1 millions $, comparativement à 48,6 millions de dollars en 2005. La marge bénéficiaire de l'industrie est passée de 5,8 pour cent à 6,5 pour cent.

L'industrie de la postproduction cinématographique, télévisuelle et vidéo comprend les établissements dont l'activité principale est la prestation de services de postproduction aux industries du film et de la vidéo.

Ces services englobent les services spécialisés de postproduction de films et de vidéos tels que le montage, la conversion film/bande, le sous-titrage, la création de génériques, le sous-titrage codé, la production de graphiques, d'animation d'images et d'effets spéciaux informatiques de même que le développement et le traitement de films cinématographiques.

Les entreprises de l'Ontario ont continué à dominer l'industrie de la postproduction, ayant gagné 48,8 pour cent des revenus d'exploitation totaux en 2006. Les entreprises du Québec ont réalisé 38,6 pour cent des revenus, et celles de la Colombie-Britannique, environ 11 pour cent.

Toutefois, les maisons de postproduction de la Colombie-Britannique et du Québec étaient plus rentables que leurs homologues de l'Ontario. En effet, la marge bénéficiaire d'exploitation était de 6,8 pour cent pour les entreprises du Québec, soit un peu plus élevée que la moyenne nationale, et de 6,3 pour cent pour celles de la Colombie-Britannique. Dans les deux cas, elle dépassait la marge bénéficiaire des entreprises ontariennes, celle-ci s'établissant à 6,0 pour cent.