Le ministère américain des Transports tergiverse depuis 2007 au sujet d'un règlement établissant des normes minimales de vision arrière, pour éviter les accidents quand les gens reculent.

Ces normes obligeraient les constructeurs à mettre une caméra arrière dans de nombreux véhicules.

En fait, selon une poursuite déposée par quatre groupes de protection du consommateur, les fonctionnaires traînent les pieds en réponse aux pressions des constructeurs.

On estime que mettre une caméra de vision arrière à tous les véhicules ajouterait entre 58$ et 203$ au prix des autos, ce qui revient à 18 millions de dollars par vie sauvée.

Les fonctionnaires sont peut-être aussi influencés par le nombre croissant d'autos équipées de caméras arrière, même sans réglementation: 77% des modèles 2013 en avaient une, selon l'analyste automobile Edmunds.com. C'était seulement 32% en 2008.

Pourquoi légiférer ce que le marché dicte de toute façon?