Vingt ans après la chute du mur de Berlin, la Trabant effectue un retour sur la scène automobile. Ou plutôt, tente un retour. Car l'icône de l'ex-Allemagne de l'Est est aujourd'hui un prototype qui est encore bien loin d'une éventuelle commercialisation.

C'est pour cette raison que ses concepteurs - Indikar et Herpa - l'ont dévoilé en première mondiale au salon de Francfort, mardi. L'équipementier et le fabricant de modèles miniatures (!) recherchent des partenaires financiers.

 

En attendant, la Trabant nT - ou new Trabi - a déjà séduit une partie de la presse spécialisée. Les nostalgiques ont tout de suite reconnu cette boîte rectangulaire aux phares ronds si distincts. Ses lignes sont dorénavant plus contemporaines, plus douces. Sa calandre est nettement plus discrète, son nez relativement prononcé.

 

Signe des temps, ce nouveau modèle est un véhicule électrique d'une autonomie de 160 km et dont la vitesse maximale est de 130 km/h. Il est équipé d'une batterie au lithium-ion. Sur son toit repose un panneau solaire d'à peine deux mètres carrés destiné à réguler la température de l'habitacle et à alimenter certaines options.

 

Cette trois portes à hayon est spacieuse pour les passagers avant, moins confortable pour ceux assis à l'arrière. Le tableau de bord est sans artifice, mais de bonne facture.

 

La nouvelle Trabant a tous les arguments pour séduire les consommateurs. Reste à convaincre des investisseurs. Pour ses concepteurs, le scénario idéal serait de la voir sur les routes au début de l'année 2012.