Longtemps, l'Avalon fut le parent pauvre de Toyota. Une grande voiture austère, légèrement dégingandée, nourrissant une forme de complexe d'infériorité par rapport à la Camry dont elle dérive très étroitement. Il a fallu attendre son renouvellement en 2012 --le quatrième de sa carrière-- pour la voir céder à l'envie de plaire.

Cette fois, la nouvelle Avalon, cinquième du nom, qui vient d'être dévoilée, veut franchir un palier supplémentaire. Et ce, même si la catégorie à laquelle elle appartient, les berlines, s'émiette peu à peu face à celle des VUS.

Pour parvenir à ses fins, Toyota a procédé comme toujours de manière particulièrement méthodique. Pas question de se prendre pour ce que l'on n'est pas. L'Avalon, prévient la marque, s'adresse pour l'essentiel à ces acheteurs qui recherchent une berline confortable, spacieuse et classique. Un cahier de charges parfaitement respecté par Toyota, même si on retrouve ici et là de petites pointes d'audace dans le dessin tant extérieur qu'intérieur.

Dur à avaler : pas de version hybride ici

Réglons en une ligne le sort de la version hybride de l'Avalon. Elle existe, mais ne fera carrière qu'aux États-Unis.

Chez nous, l'Avalon n'a droit qu'au moteur essence V6 3,5 L auquel s'arrime exclusivement une boîte automatique à huit rapports.

Un groupe motopropulseur qui se boulonne cette fois à une architecture commune (code TNGA) à bien des modèles de la marque et pas seulement à la Camry.

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