Présentée en avant-première au Salon automobile de Los Angeles en décembre dernier, la nouvelle Sonata sera sous peu offerte dans les concessionnaires du constructeur sud-coréen. Sixième du nom, cette Sonata affiche des lignes autrement plus séduisantes que le modèle actuel. Plus élancée, cette Sonata adopte le style «coupé 4 portes» lancé par la CLS de Mercedes. Ceinture de caisse inclinée et élevée donnant aux vitres des allures de meurtrières, toit en goutte d'eau, portières aux flancs travaillés, grandes roues, la recette de Stuttgart est cette fois servie à la sauce coréenne.

Sur le plan technique, cette nouvelle venue ne soulève désormais son capot qu'à un quatre-cylindres de 2,4 litres auquel s'arriment des boîtes (manuelle et automatique) à six rapports.

 

Doté de l'injection directe, ce moteur 2,4 litres délivre 198 chevaux et 184 livres-pied de couple. Aucune version de la Sonata ne propose de V6. En revanche, le constructeur sud-coréen promet d'offrir un tout nouveau quatre-cylindres à essence suralimenté par turbocompresseur ainsi qu'une version hybride (mi-essence, mi-électrique) de son intermédiaire. Celle-ci sera dévoilée en avant-première au Salon de New York dans deux semaines.

Plus spacieuse que le modèle précédent, cette sixième génération offre un meilleur dégagement intérieur, à l'exception de la garde au toit - profil de la carrosserie oblige.

Par souci de sécurité, la Sonata propose tous les dispositifs d'aides à la conduite (antipatinage, antidérapage, antiblocage) sans exiger le moindre déboursé. La sécurité passive n'a pas été négligée pour autant puisque la Sonata intègre à son habitacle pas moins de six coussins de sécurité gonflables

Suzuki Kizashi

La Sonata fait son entrée chez les concessionnaires au même moment qu'une nouvelle rivale, la Kizashi de Suzuki. Le petit constructeur japonais, aujourd'hui associé au groupe Volkswagen, signe ici sa première berline de taille intermédiaire et compte sur elle pour élargir son offre sur le marché nord-américain.

Afin de se forger une identité singulière dans ce créneau particulièrement encombré, la Kizashi adopte, en option, une boîte automatique à variation continue (de type CVT) et la transmission intégrale. Dans sa version de base, cette intermédiaire propose une boîte manuelle à six rapports et seules ses roues avant sont motrices.

Fidèle aux tendances du marché, la Kizashi est uniquement dotée d'un moteur quatre cylindres de 2,4 litres (185 chevaux) et, tout comme Hyundai, Suzuki entend décliner ce modèle en version hybride. Celle-ci ne sera cependant pas présentée avant un an ou deux.

Buick Regal

Quittons l'Asie et transportons-nous en Amérique où nous attend une autre nouveauté: la Regal de Buick. Cette berline sport dérive étroitement de l'Opel Insignia. D'ailleurs, les deux modèles seront assemblés à la même usine - Rüsselsheim en Allemagne -, le temps que Buick termine la modernisation de l'une de ses usines nord-américaines. Voilà qui explique la présence d'une seule version (CXL) au catalogue de la Regal au cours de sa première année sur le marché. Mentionnons que d'autres versions compléteront l'offre de Buick au cours de l'année modèle 2012.

L'Insignia prête à la Regal son architecture et aussi une mécanique: un quatre-cylindres suralimenté par turbocompresseur. D'une cylindrée de 2 litres, ce moteur produira sensiblement la même puissance (220 chevaux) et le même couple (258 livres-pied) que celui boulonné à bord de l'Insignia. Et c'est à l'aide de cette motorisation - et d'une suspension pilotée baptisée IDCS - que Buick souhaite titiller les acheteurs d'Audi A4 et d'Acura TSX, ses cibles avouées. Une version conceptuelle de ce modèle a d'ailleurs été présentée au dernier Salon automobile de Detroit.

Afin de satisfaire une clientèle moins pressée et de mieux répondre au durcissement de la norme américaine CAFE (Corporate Average Fuel Economy), laquelle entre en vigueur en 2011, la Regal est également dotée (de série) d'un moteur quatre cylindres atmosphérique de 2,4 litres. Une boîte automatique à six rapports relaie la puissance de ces deux mécaniques aux roues avant motrices. La possibilité d'offrir un rouage à quatre roues motrices - le même qu'utilisait Saab - n'est pas exclue, tout comme l'ajout d'une version familiale.