Le patron de General Motors, Fritz Henderson, s'est engagé à modeler la culture d'entreprise du nouveau GM, qui s'est extrait vendredi du tribunal de la faillite. C'est une des trois priorités qu'il s'est données, les deux autres étant prendre soin du consommateur et produire d'excellentes voitures.

Mais lors d'une conférence de presse, vendredi, il a annoncé que de nouveaux visages feront leur apparition parmi les hauts dirigeants de la firme de Detroit. « Vous allez entendre des noms inhabituels pour certains postes », a-t-il dit. Il a cependant refusé d'être plus précis pour le moment : « Restez à l'écoute », a-t-il dit.

 

« Je ne suis pas contre le sang neuf qui vient de l'externe mais, pour le moment, ce seront des gens qui viennent de GM. » Il a fait remarquer que le manufacturier américain n'est pas en position de débaucher des administrateurs d'autres firmes parce qu'il ne sait pas encore combien GM pourrait leur offrir. GM doit faire approuver ses salaires par le gouvernement fédéral.

 

GM a mis seulement 40 jours pour se restructurer devant un tribunal de la faillite, alors que de nombreux experts en insolvabilité avaient prédit un processus lancinant et pénible d'au moins un an (même GM prévoyait au minimum 60 jours).

 

Parce que la restructuration s'est faite avec trois semaines d'avance, certaines nominations aux postes de direction n'étaient pas prêtes, vendredi dernier, lors de la conférence de presse de GM. Mais tous ces nouveaux visages seront annoncés d'ici la fin de juillet, a dit M. Henderson.