BMW est la première à annoncer la venue du printemps avec le renouvellement de sa Série 3. Cette populaire berline sport la sixième du nom gagne en volume pour mieux affronter la concurrence. Elle repose sur un empattement plus long, qui profite directement aux occupants de la banquette arrière et aux bagages, puisque la contenance du coffre se trouve également accrue.

Pour satisfaire les besoins de personnalisation de sa clientèle, la Série 3 se décline pour la première fois en trois versions : Sport, Luxury et Modern. Une fois la version choisie, de nombreuses options s'offrent aux acheteurs.

Au Canada, trois motorisations sont proposées. Le moteur à six cylindres en ligne anime toujours le modèle haut de gamme (335), mais les 328 et 320 soulèvent quant à elles leur capot à des moteurs à quatre cylindres l'un suralimenté par turbo, l'autre pas. La mécanique diesel offerte précédemment n'est pas de retour, du moins pour l'instant, BMW consacrant plutôt ses efforts à la promotion de la version hybride qu'elle commercialisera à compter de l'automne. C'est à ce moment qu'il sera aussi possible de greffer un rouage à quatre roues motrices au soubassement de ce véhicule. D'ici là, la seule configuration offerte est une propulsion (roues arrière motrices).

 

Relève à la CSX

Elle devait pointer sa calandre au Salon de l'auto de Montréal, mais elle n'y était pas. Partie remise ce printemps, où l'ILX fera ses débuts sur le marché. Ce modèle succède à la défunte CSX et devient du coup le modèle d'entrée de gamme de la famille Acura.

Comme la CSX, l'ILX partage une même architecture avec la Civic de Honda. Visuellement, les deux ne se ressemblent pas, mais techniquement, elles sont semblables. L'ILX reprend les mêmes mécaniques, y compris l'hybride. Cette dernière promet d'être plus économique à la pompe que la plus verte des Civic, notamment grâce à une gestion plus précise du moteur. En ce qui concerne le comportement routier, l'ILX bénéficie de réglages spécifiques qui empêcheront toute comparaison directe avec la Honda.

 

Photo fournie par Acura

L'Acura ILX 2013.

L'Allemagne dans la mire

Maintenant, ça y est. Avec l'ATS, Cadillac s'attaque directement et pour la première fois aux références allemandes que sont les Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C. Ça promet! À l'exception du moteur V6 de 3,6 litres (318 chevaux) et de la boîte semi-automatique à six rapports, tout de l'ATS respire la nouveauté à commencer par la plateforme (nom de code Alpha) dotée d'une suspension arrière à bras multiples et d'une direction à assistance électrique.

Outre le V6, Cadillac propose aussi un moteur à quatre cylindres turbocompressé de 270 chevaux. L'acheteur pourra l'exploiter à l'aide d'une boîte automatique ou manuelle. Une version V est aussi à l'étude; elle bénéficierait d'un V6 suralimenté.

Pour ses débuts, l'ATS s'habille d'une classique carrosserie à quatre portes. Une familiale, un coupé et un cabriolet devraient apparaître d'ici les deux prochaines années.

Moins Passat, plus CC

Ne dites plus Passat CC, mais seulement CC. Un changement d'appellation derrière lequel se cache une subtile refonte du premier coupé-berline de la marque allemande. La partie avant prend un coup de jeunesse : phares, feux, carénages et capot portent tous le sceau de la nouveauté. À l'intérieur, on note la présence de matériaux plus soignés et, surtout, la disparation des deux baquets à l'arrière au profit d'une banquette pleine largeur pouvant asseoir trois personnes.

Photo fournie par Cadillac

La Cadillac ATS 2013.

Photo fournie par Volkswagen

La Volkswagen CC 2013.