«Entre 300 et 400 personnes ont cessé le travail dans l'un des ateliers. Ils sont dehors. Ils sont entourés par la police et les services de sécurité de l'entreprise», a déclaré la responsable syndicale à l'AFP.
«Entre 300 et 400 personnes ont cessé le travail dans l'un des ateliers. Ils sont dehors. Ils sont entourés par la police et les services de sécurité de l'entreprise», a déclaré la responsable syndicale à l'AFP.
Plusieurs autres centaines d'employés envisagent de se joindre au mouvement, a-t-elle indiqué, tout en soulignant que «les employés ont peur», en raison de la présence des forces de l'ordre sur place.
Avtovaz de son côté a indiqué que seules «environ 50» employés de cet atelier se trouvaient actuellement à l'extérieur, mais a souligné qu'il ne s'agissait pas d'une grève, selon un porte-parole, Ivan Skrylnik, cité par l'agence Interfax.
«Tout l'atelier, dans lequel travaillent environ 2.500 personnes, poursuit le travail de manière normale, comme l'ensemble de la chaîne de montage», a-t-il déclaré.
Avtovaz, groupe public et premier constructeur automobile russe, emploie au total 108.000 personnes sur le site.
Le syndicat «Unité», qui compte 1.500 membres, réclame une forte hausse des salaires moyens, de 15.000 roubles (587 dollars ou 429 euros) actuellement à 25.000 roubles (977 dollars, 716 euros).
Selon la syndicaliste, trois membres du syndicat ont été interpellés par la police au début de la semaine, et l'un d'entre eux a été détenu trois jours pour avoir «soi-disant» résisté lors de son arrestation.
Les grèves sont peu fréquentes en Russie, en raison notamment de la faiblesse des syndicats indépendants.
Constructeur des célèbres Lada dont le 4x4 Niva, Avtovaz était jadis la fierté de l'industrie automobile soviétique et continue d'être le plus important constructeur automobile russe.
Mais les voitures d'Avtovaz, souvent l'objet de plaisanteries en Occident en raison de leur piètre réputation technique, sont désormais dédaignées par un nombre grandissant de jeunes automobilistes russes.