Fidèle à la tradition, Porsche décore l'habitacle de la Boxster avec austérité. C'est proprement fini, mais bon Dieu que c'est triste! Les baquets, partiellement recouverts de cuir, proposent une multitude de réglages pour faciliter la recherche d'une bonne position de conduite. Malheureusement, le volant, pourtant inclinable et télescopique, vous laboure les cuisses. Plus regrettables encore sont les touches lisses et brillantes de la radio (réception très moyenne) et de la climatisation, à l'ergonomie douteuse. En revanche, contrairement à ses rivales, cette Porsche, avec ses deux coffres à bagages, n'excuse pas votre désir de faire seul vos emplettes.

Fidèle à la tradition, Porsche décore l'habitacle de la Boxster avec austérité. C'est proprement fini, mais bon Dieu que c'est triste! Les baquets, partiellement recouverts de cuir, proposent une multitude de réglages pour faciliter la recherche d'une bonne position de conduite. Malheureusement, le volant, pourtant inclinable et télescopique, vous laboure les cuisses. Plus regrettables encore sont les touches lisses et brillantes de la radio (réception très moyenne) et de la climatisation, à l'ergonomie douteuse. En revanche, contrairement à ses rivales, cette Porsche, avec ses deux coffres à bagages, n'excuse pas votre désir de faire seul vos emplettes.

Dix-sept minutes: c'est le temps nécessaire pour débusquer le moteur, caché entre l'habitacle et l'essieu arrière. Porsche se fait rassurante en soulignant qu'aucun technicien ne partira à la recherche du moteur avant 100 000 kilomètres. Ouf! Comme les chances d'apercevoir ce moteur à six cylindres à plat sont presque nulles pour le commun des mortels, voici sa fiche signalétique en bref. Soulignons tout d'abord qu'il dérive étroitement du bon vieux Boxer de la 911, à la différence près qu'il est refroidi à l'eau. En arrimage, Porsche propose l'incontournable boîte à cinq rapports ou, moyennant supplément, une étonnante Tiptronic S.

Qu'importe votre religion (manuelle ou automatique), la Boxster promet de vous faire connaître l'ivresse sans le flacon, de faire grimper l'aiguille rouge du compteur dans des zones totalement interdites. Dans sa version S - plus chère, il va sans dire - c'est encore plus délirant. Stable et équilibrée, elle pardonne l'inexpérience et l'audace. Et si les choses se gâtent, on peut toujours compter sur des freins hyper puissants et des béquilles électroniques aussi alertes qu'efficaces.

Malheureusement, Porsche nous fait payer cher, très cher, le « privilège » de se retrouver aux commandes de la Boxster. Souhaitons que le constructeur allemand profite de la refonte du modèle pour revoir à la baisse le nombre et le prix des accessoires. On peut toujours rêver…