La Nano s'éloigne un peu de la philosophie d'hyperfrugalité mise à l'avant-plan par Tata Motors lors du lancement très médiatisé de la «voiture la moins chère du monde». Pour améliorer ses ventes décevantes, Tata a retouché la carrosserie et doté la deuxième version de la Nano d'un moteur plus puissant et d'accessoires inédits sans augmenter ses prix, a indiqué la compagnie indienne.

La Nano conserve son moteur 2 cylindres plus petit que celui de certaines motos (624 cc), mais les ingénieurs l'ont remanié pour en extraire deux chevaux-vapeur de plus, soit 37,5. La microvoiture pour microbudget aura donc un peu plus de punch, avec un couple de 51 Nm (37,6 lb/pi), trois de plus qu'avant. Tata Motors affirme que le moteur consomme moins d'essence qu'avant, soit 3,9 l/100 km (au lieu de 4,2 l/100 km).

Plus de vroum-vroum, même prix

Un pot d'échappement produisant une sonorité plus «sport» a également été ajouté. Tata offre aussi huit couleurs, de nouveaux intérieurs dont un «beige de luxe», et des miroirs latéraux en équipement de série (sauf sur le modèle de base, où le miroir de droite demeure une option).

Les prix des trois versions de la Nano sont inchangés, entre 140 000 roupies (2767$) et 196 000 roupies (3874$).

Tata Motors affirme aussi que la Nano, déjà la voiture à essence la moins polluante en Inde, verra ses émissions de CO2 passer de 101 g/km à 92,7 g/km.

Les ventes de la Nano n'ont jamais atteint les niveaux espérés par Tata - peut-être ralentis par les incendies qui ont détruit sept voitures - et ont fléchi durant les derniers mois.