La confession publique de David Letterman, jeudi soir en ondes, suscite un mélange de solidarité et de dégoût parmi les observateurs et ses fans.

Letterman a admis avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs de ses employées et avoir été ensuite la cible d'une tentative d'extorsion de 2 millions $ US.

Dans la section réservée aux commentaires sur YouTube, les deux camps étaient clairement départagés. Si certains l'ont défendu, d'autres l'ont critiqué.

Plusieurs ont aussi fait des blagues en utilisant le nom de sa maison de production: «Dave, keep your World Wide Pants on», a écrit l'un d'eux. Quelques-uns l'ont traité de «pervers». D'autre l'ont applaudi pour son honnêteté et pour avoir eu le courage de dire non au maître-chanteur.

Situation similaire sur Twitter, où Letterman comptait parmi les sujets les plus populaires. Un chroniqueur du New York Times, David Carr, a écrit que «Letterman est maintenant lui-même devenu une blague».

Aussi sur YouTube, de nombreuses vidéos de femmes ayant travaillé au Late Show circulaient. La plupart montraient Stephanie Birkitt, une ancienne assistante de Letterman qui est apparue en ondes avec lui sporadiquement pendant des années.

Birkitt vivait à Norwalk, au Connecticut, avec Robert J. «Joe» Halderman, le maître-chanteur présumé.

Le blogueur Ben McConnell, un auteur et expert en marketing, estime que Letterman, en agissant comme il l'a fait, a écrasé des rumeurs qui auraient pu s'emballer et potentiellement mettre en danger sa réputation et sa carrière.

Pour sa part, le blogue Gawker.com épluchait le matériel de Letterman à la recherche de blagues qui pourraient maintenant sembler hypocrites. Celles concernant Monica Lewinsky, l'ancienne maîtresse de l'ancien président Bill Clinton, ont rapidement refait surface.