Il va encore falloir qu'il grandisse un peu... Les autorités de la ville de Pékin ont fait savoir que Justin Bieber ne pourrait pas se produire en Chine communiste du fait de « problèmes de comportement ».

Le chanteur canadien de 23 ans, qui a eu maille à partir avec la justice dans plusieurs pays, s'est produit en Chine en 2013 mais ne pourra recommencer cette année dans le cadre de sa tournée asiatique, a annoncé le service culturel de la mairie de Pékin sur son site internet.

« Mais nous espérons que Justin Bieber s'améliorera en actes comme en paroles à mesure qu'il grandit et deviendra un chanteur que les gens aiment vraiment », a ajouté la mairie de la capitale chinoise.

La ville, qui qualifie le jeune chanteur de « talentueux mais controversé », répondait aux questions de fans soucieux de savoir si leur idole serait ou non autorisée à revenir en Chine.

« C'est mieux qu'il ne vienne pas, c'est un mauvais garçon », commentait un internaute sur le réseau social Weibo.

En 2014, le chanteur en visite au Japon avait déjà fait scandale en Chine en publiant sur l'internet une photo du sanctuaire controversé Yasukuni de Tokyo, perçu en Chine et en Corée comme le symbole du militarisme nippon durant la Deuxième Guerre mondiale.

Les autorités chinoises se méfient des pop stars occidentales depuis un concert de Bjork en 2008 lors de laquelle la chanteuse islandaise avait prononcé le mot « Tibet » en interprétant son morceau Declare Independence.

L'an dernier, le groupe américain Bon Jovi, qui a montré des images du dalaï-lama lors de ses concerts, a annulé au dernier moment des dates prévues à Pékin et Shanghai.

Le régime chinois accuse le chef spirituel tibétain, qui vit en exil en Inde depuis l'échec d'un soulèvement contre la présence de Pékin en 1959, de vouloir l'indépendance du Tibet.