Des examens toxicologiques montrent qu'Amy Winehouse n'avait consommé aucune substance illégale avant son décès le 23 juillet dernier, a-t-on appris mardi auprès de la famille de la chanteuse britannique.

Les tests révèlent que «l'alcool était présent», mais il n'a pas encore été déterminé si cette consommation a joué un rôle dans la mort de la diva de la soul, à l'âge de 27 ans.

L'interprète de Rehab, qui s'est débattue pendant des années avec des problèmes de drogue et d'alcool, a été retrouvée morte à son domicile de Londres le 23 juillet. Une première autopsie n'a pas permis de déterminer la cause de son décès.

Selon un communiqué diffusé par Chris Goodman au nom des proches de l'artiste défunte, les résultats des examens toxicologiques ayant été transmis à la famille Winehouse par les autorités «ont confirmé qu'il n'y avait pas de substances illégales dans l'organisme d'Amy au moment de sa mort».

Il ajoute que la famille attend le résultat d'une enquête qui doit commencer en octobre.

Le père d'Amy Winehouse, Mitch, a précisé que sa fille avait vaincu sa dépendance à la drogue trois ans avant sa mort, mais a reconnu qu'elle essayait toujours de contrôler sa consommation d'alcool après plusieurs semaines d'abstinence.

La famille a annoncé son projet de créer une fondation caritative au nom de la chanteuse pour aider des personnes luttant contre des phénomènes de dépendance. Mais Mitch Winehouse a précisé qu'ils étaient pour l'heure en attente, une personne ayant déposé le nom Amy Winehouse Foundation.