Le rappeur 50 Cent a connu son premier succès important il y a sept ans avec In Da Club, dans lequel il affirmait qu'on pouvait «le trouver dans un club».

Aujourd'hui, c'est plutôt à Hollywood que le rappeur est souvent aperçu, lui qui tient des rôles dans plus d'une demi-douzaine de projets actuellement en cours de production.

Même son nouvel album, Before I Self-Destruct, qui sera disponible la semaine prochaine, inclut un long métrage que 50 Cent a scénarisé, produit et réalisé.

Mais malgré tout le temps qu'il passe sur les plateaux, 50 Cent ne peut imaginer un jour où il sera prêt à cesser de faire de la musique. En entrevue téléphonique à La Presse Canadienne depuis Los Angeles, il a en effet assuré que la musique demeurera toujours sa principale passion.

Par ailleurs, 50 Cent précise que son nouvel album marquera un retour au style qu'il avait adopté pour son succès de 2003, Get Rich or Die Tryin. À l'époque, l'artiste avait pris d'assaut le monde du rap, endossé par des géants de l'industrie comme Eminem et Dr. Dre.

Ses paroles sombres et violentes et son passé troublant ne lui ont pas permis de gagner l'admiration de bien des parents, mais son rythme et ses airs ont été adoptés par des millions d'acheteurs de disques. L'album a été certifié platine six fois au Canada comme aux États-Unis.

L'album suivant, Massacre (2005), a aussi obtenu beaucoup de succès, quoique à moins grande échelle. Il a été déclaré platine trois fois au Canada et cinq fois aux États-Unis.

C'est avec Curtis (2007) qu'il a semblé frapper un mur, l'album ayant été son moins populaire auprès du public comme de la critique. Il n'est donc pas surprenant que 50 Cent tente de rassurer ses fans en comparant Before I Self-Destruct à son album de 2003.

Décrivant Curtis comme un album «léger», une tentative de faire un disque «humain», il assure que son nouvel opus sera «beaucoup plus dur».