Les grèves étudiantes du printemps dernier seront au coeur du congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), qui s'ouvre vendredi, à Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

Le thème sera abordé via un certain nombre d'ateliers, samedi. Les participants se demanderont notamment si les médias ont été réellement objectifs dans leur couverture du conflit et s'ils ont trop mis l'accent sur les manifestations au détriment des enjeux de fond.

Un autre atelier portant sur la relation parfois conflictuelle entre les médias et les policiers se déroulera notamment en présence du directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Marc Parent. Certains journalistes affectés à la couverture de manifestations avaient été brièvement arrêtés, le printemps dernier.

Le congrès de la FPJQ se déroulera au Manoir Saint-Sauveur du vendredi 16 novembre au dimanche suivant. Les organisateurs attendent de 500 à 600 participants.

Le nouveau ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, prendra la parole samedi midi. Il devrait notamment revenir sur le rapport du Groupe de travail sur le journalisme et l'avenir de l'information au Québec, rédigé par la professeure Dominique Payette, qui recommandait l'an dernier une intervention accrue de l'État dans le secteur de l'information.

D'autres sujets seront abordés durant le congrès, dont les nouveaux modèles d'affaires testés par certains médias sur Internet, l'utilisation des médias sociaux, les compressions du gouvernement Harper à Radio-Canada et le recours aux sources confidentielles.