L'internaute débrouillard peut trouver maintes occasions de faire de l'argent sur le Web en répondant à des requêtes de toutes sortes.

Il peut s'agir de trouver des phrases à inscrire sur des tasses ou des t-shirts, d'évaluer la qualité d'un extrait audio, de réagir à un énoncé sur Twitter ou d'élaborer des sondages en ligne.

Le site Amazon's Mechanical Turk invite les gens à choisir parmi des milliers de tâches que les ordinateurs ne peuvent pas accomplir. Il met en relation demandeurs et offrants et gardent une partie des recettes.

Bien sûr, la rétribution de ces tâches ne suffit pas nécessairement pour payer le loyer, mais des sites offrent également aux internautes de l'aide pour démarrer leur propre entreprise en ligne.

Des experts mettent toutefois en garde les personnes intéressées que mener à terme une telle aventure n'est pas si facile.

«Les bonnes idées n'ont pas de valeur en soi, a fait valoir le professeur à l'université de Toronto, Tim Richardson. Je pourrais arriver avec l'idée d'une casquette de baseball mangeable. Mais si personne n'est intéressé à s'en procurer, alors c'est peine perdue.»

Les entreprises en ligne sont plus propices pour les gens qui n'ont pas le temps nécessaire à accorder à un emploi traditionnel. Shopify.com, installé à Ottawa, soutient que les étudiants sont des candidats idéals pour faire des affaires sur Internet.

Le vice-président marketing de Shopify.com, Dimitri Onistsuk, a affirmé que deux ou trois heures de travail par semaine pouvaient être suffisantes pour la commercialisation d'un produit en ligne, s'il suscite un réel engouement.