ZAP Québec prévoit offrir l'accès public à Internet à près de 50 endroits dans la ville de Québec d'ici la fin de l'année.

ZAP Québec prévoit offrir l'accès public à Internet à près de 50 endroits dans la ville de Québec d'ici la fin de l'année.

Moins de six mois après son lancement, l'organisme a déjà mis en place plus d'une douzaine de points d'accès dans des lieux publics, des restaurants et des bars de la capitale.

ZAP Québec avait commencé ses activités en octobre 2006 en aménageant une première borne d'accès qui couvre le jardin Saint-Roch et la place de l'Université du Québec.

Six mois plus tard, l'organisme a ajouté une douzaine de points à son réseau, à des lieux publics comme l'Observatoire de la capitale et le Jardin du savoir qui sera aménagé derrière l'Université du Québec, ainsi qu'à des restaurants et bars de l'avenue Maguire, l'avenue Cartier, la rue Saint-Jean ou dans le quartier Limoilou.

On peut consulter la liste dans le site de ZAP Québec au www.zapquebec.org.

«Nous ne voulons rien laisser au hasard en ce qui concerne la sécurité, la mise en marché et le service à la clientèle», affirme le directeur des communications de l'organisme, Carl-Frédéric De Celles.

ZAP-Québec en est ainsi à compléter la certification de la sécurité de ses processus et de ses technologies avec la collaboration de la Ville de Québec et du CRIM.

Jusqu'ici tout repose sur le travail de bénévoles, mais un plan de développement vient d'être déposé à quelques instances, comme le Conseil régional des élus, pour doter l'organisation d'une structure permanente qui permettrait, selon M. De Celles, de «passer en deuxième vitesse».

On estime qu'il en coûterait à peu près 200 000 $ sur trois ans pour mettre la structure sur pied. Carl-Frédéric De Celles donne l'exemple de la ville de Fredericton, où il en a coûté 450 000 $ pour couvrir les principaux points urbains.

En attendant, d'autres installations sont prévues à Québec d'ici l'été, aux scènes extérieures du Festival d'été, dans des centres communautaires et dans des bibliothèques, entre autres.

Si tout va bien, les citoyens pourraient avoir accès gratuitement à Internet à près de 200 endroits d'ici la fin de 2008.