Les responsables des technologies de l'information ont de la pression pour les années à venir. Non seulement doivent-ils gérer les ressources informatiques, mais ils devront de plus en plus générer de l'argent.
Les responsables des technologies de l'information ont de la pression pour les années à venir. Non seulement doivent-ils gérer les ressources informatiques, mais ils devront de plus en plus générer de l'argent.
C'est ce qui ressort d'une grande enquête menée par la firme Gartner.
Celle-ci a sondé pas moins de 1400 responsables des technologies de l'information, dans une trentaine de pays. Les conclusions de l'étude ont été présentées hier devant la Fédération de l'informatique du Québec.
«On demande aux responsables des TI de livrer des projets pour contribuer à la croissance de l'entreprise. Et non plus juste faire de la technologie pour la technologie», dit Robert Langlois, vice-président chez Gartner au Québec.
Gartner a notamment demandé aux responsables des technologies de l'information dans les entreprises, privées et publiques, quelles seront leurs priorités pour l'année à venir.
Ceux-ci répondent qu'ils doivent veiller à la gestion des coûts de l'entreprise et à l'amélioration des processus d'affaires. On est loin de l'image clichée d'un responsable de ressources informatiques.
Robert Langlois confirme que le rôle des responsables des technologies de l'information se transforme.
«De plus en plus, ceux qui veulent avoir du succès doivent mettre l'accent sur la business. Ces gens sont assis à la même table que les gens d'affaires. Si la personne n'est pas capable de parler le même langage et de vulgariser ce qu'elle fait, elle ne sera jamais capable de réussir», dit-il.
La sécurité, une préoccupation moins grande
En 2004, la sécurité était au premier rang dans les préoccupations des responsables des technologies de l'information. Deux ans plus tard, celle-ci a glissé au 7e rang. Une grande surprise, dit Robert Langlois.
«Ce n'est pas que ce n'est plus important, précise le vice-président de Gartner. Mais on pense que les responsables des TI, avec les histoires d'horreur des dernières années, se sont prémunis de manière assez bonne contre les choses critiques. Les conseils d'administration ont mis de la pression pour que ça arrête.»
Les responsables des technologies doivent demeurer efficaces en matière de sécurité, mais la confiance regagnée à l'égard de la sécurité est bonne pour les affaires, dit Robert Langlois.
Et le consommateur est rassuré, notamment quand vient le temps de faire des transactions électroniques.