Des baisses de coûts soutenues ont aidé Merck à afficher un bénéfice du deuxième trimestre en hausse de 61 %, surpassant aisément les attentes de Wall Street.

Les ventes de nouveaux traitements pour le cancer et l'hépatite C ont contrebalancé les effets de la concurrence croissante que livrent les médicaments génériques aux plus vieux produits de Merck.

Malgré tout, la pharmaceutique a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice pour l'ensemble de l'exercice, évoquant les coûts d'un nouveau partenariat avec AstraZeneca pour un traitement contre le cancer et les frais associés à une cyberattaque survenue le mois dernier.

Merck a révélé que l'attaque avait eu un impact significatif sur ses activités de fabrication et d'autres activités, qui sont toujours en train de s'en remettre. La magnitude de cette perturbation n'était pas encore claire, a précisé l'entreprise. Elle s'attend notamment à des retards dans les livraisons, mais pas pour ses trois produits les plus populaires, soit le Keytruda, le Januvia et le Zepatier.

Les activités de recherche et de ventes ont aussi été touchées.

Merck a affiché un bénéfice de 1,95 milliard US, soit 71 cents US par action, pour son deuxième trimestre. En comparaison, elle avait engrangé un bénéfice de 1,21 milliard US, ou 43 cents US par action, un an plus tôt.

Le bénéfice ajusté pour exclure les éléments non récurrents s'est établi à 1,01 $ US par action, ce qui était plus élevé que celui de 87 cents US attendu par les analystes, selon les prévisions recueillies par Zacks Investment Research.

La société, établie à Kenilworth, au New Jersey, a vu ses revenus atteindre 9,93 milliards US au cours du trimestre, alors que les analystes visaient un chiffre d'affaires de 9,79 milliards US.

Merck prévoit maintenant être en mesure d'engranger un bénéfice d'entre 1,60 $ US et 1,72 $ US par action pour l'ensemble de son exercice. En mai, sa prévision visait plutôt un profit d'entre 2,51 $ US et 2,63 $ US par action.