La Banque Scotia a dégagé un bénéfice net de 1,8 milliard de dollars canadiens au premier trimestre, en hausse de 5% par rapport au même trimestre du précédent exercice.

Par action, le bénéfice net du premier trimestre (clos le 31 janvier) est ressorti à 1,43$, soit légèrement sous les attentes des analystes dont le consensus était de 1,46$.

Le produit net bancaire trimestriel a progressé de 9% sur un an à 6,4 milliards principalement sous l'effet d'une croissance du chiffre d'affaires sur les produits d'intérêts.

Pour les activités du réseau canadien, le bénéfice net s'est établi à 875 millions, en hausse de 7%.

L'amélioration de la marge nette sur intérêts avec une hausse des volumes des actifs et des dépôts, comme l'apport des activités cartes de crédit acquis auprès de JPMorgan Chase a été en partie effacée par une progression des charges pour pertes sur créances, a expliqué Banque Scotia.

À l'international, le bénéfice s'est établi à 505 millions, un bond de 21% sur un an grâce à un impact positif des taux de changes avec la forte baisse du dollar canadien par rapport aux principales devises.

La performance à l'international a été mise en exergue par Brian Porter, PDG de Banque Scotia, en soulignant l'apport de pays comme «le Mexique, le Pérou, le Chili et la Colombie (...)» et la croissance marquée des prêts et des dépôts sur des marchés qui «présentent toujours un potentiel considérable».

Pour les activités de marchés et de banque d'affaires, le bénéfice s'est établi à 366 millions de dollars canadiens, en baisse de 9% avec une augmentation des provisions pour pertes sur créances et un apport plus modéré des revenus de négociations de titres.