Uni-Sélect (t.uns)  estime avoir traversé une période de transition au cours du premier trimestre, une période où elle s'est entre autres délestée de ses activités de distribution de pièces automobiles aux États-Unis.

Cela a eu un impact sur la performance de l'entreprise établie à Boucherville - qui tenait jeudi son assemblée annuelle - puisqu'elle a subi une importante perte nette en plus de voir ses revenus fléchir légèrement.

À la Bourse de Toronto, son action a cédé jeudi 12 cents, ou 0,3 %, pour clôturer à 42 $, après avoir affiché, en après-midi, une baisse de plus de 6 % en reculant jusqu'à 39,29 $.

L'entreprise a dévoilé une perte nette de 82,3 millions de dollars US, ou 3,88 $ US par action, au premier trimestre, par rapport à un profit de 8,3 millions US, ou 39 cents par action, lors de la période correspondante de l'exercice précédent.

Ce résultat est essentiellement attribuable à une dépréciation d'actifs ainsi qu'à des frais de transaction estimés à près de 90 millions de dollars US. En février, Uni-Sélect avait vendu ses activités de distribution de pièces automobiles aux États-Unis à une société affiliée de Icahn Enterprises pour 340 millions US.

«Nous nous tournons maintenant vers le développement des activités d'Uni-Sélect Canada et FinishMaster, où nous occupons des positions de leader», a dit son président et chef de la direction, Richard Roy.

De son côté, le chiffre d'affaires de la société a glissé de 0,3 %, à 411,7 millions $ US, un recul attribuable à la dépréciation du dollar canadien, qui a eu une incidence négative de 11 millions sur les ventes.

Sur une base ajustée, en excluant les éléments non récurrents, Uni-Sélect a engrangé un profit de 10 millions US, ou 47 cents par action, en hausse de 3,1% par rapport au premier trimestre de 2014.

Cela a permis à la société de répondre aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui prévoyaient un bénéfice ajusté par action de 42 cents ainsi qu'un chiffre d'affaires de 410 millions US.

«(Nous sommes) confiants que nos nouveaux programmes de ventes et de bannières nous permettront de recruter de nouveaux clients et contribueront à la croissance de nos ventes», a estimé M. Roy.

La dépréciation du dollar canadien a eu une incidence positive de 11 millions sur les ventes ainsi que d'un cent par action sur le bénéfice ajusté.

Après 17 ans chez Uni-Sélect, M. Roy prendra sa retraite. Il sera remplacé par l'actuel chef de l'exploitation, Henry Buckley, qui entrera en fonction dès le 1er août.

Le conseil d'administration de l'entreprise a par ailleurs approuvé une hausse de 6,7% de son dividende, ce qui le porte à 16 cents par action. Le paiement s'effectuera le 21 juillet aux actionnaires inscrits en date du 30 juin.