Le transporteur Air Canada [[|ticker sym='T.AC"B'|]] a annoncé jeudi qu'il augmenterait le nombre de ses vols dans l'ouest du pays, cet automne et cet hiver, afin de répondre à la demande à Calgary, Edmonton, Vancouver et ailleurs dans la région.

La demande accrue se fera sentir essentiellement dans les villes qui se trouvent dans le centre névralgique du secteur canadien de l'énergie, incluant Calgary, Edmonton et Fort McMurray, où sont exploités les sables bitumineux de l'Alberta.

Air Canada proposera chaque jour 350 sièges sur ses vols entre Calgary et Fort McMurray de même que le même nombre sur les appareils assurant la liaison entre Edmonton et Fort McMurray, en hausse par rapport aux 300 offerts lors de la même période un an plus tôt.

La même augmentation sera constatée sur les vols entre Vancouver et Nanaimo, en Colombie-Britannique.

La capacité quotidienne sur les liaisons Edmonton-Regina, Edmonton-Saskatoon et Calgary-Yellowknife sera doublée et passera à 100 sièges, contre 50 auparavant.

Air Canada proposera également 250 sièges chaque jour entre Vancouver et Fort St. John, en Colombie-Britannique, ainsi qu'entre Calgary et Grande Prairie, en Alberta.

Le vice-président à la planification du réseau d'Air Canada, Marcel Forget, a affirmé que ces changements visaient à répondre à la demande des voyageurs d'affaires de la région, «qui préfèrent massivement Air Canada pour leurs voyages au pays».

Le transporteur a également annoncé qu'il affecterait le nouveau Q400 de Bombardier à des liaisons régionales dans l'ouest en remplacement du CRJ du même constructeur, plus petit, à compter de février.

À la Bourse de Toronto, jeudi, les actions d'Air Canada ont clôturé à 1,62 $, en hausse de 10 cents, soit 6,6% par rapport à leur précédent cours de clôture.