Bombardier Aéronautique a confirmé mardi être en pourparlers avec des partenaires sud-coréens à propos d'«occasions d'affaires», mais n'a pas voulu préciser si ces discussions concernent le développement d'un nouvel avion.

Un consortium mené par le gouvernement sud-coréen a annoncé en juin son intention de commercialiser un avion turbopropulsé de 90 places d'ici 2019. Le projet avait été évoqué pour la première fois en août 2010.

Le quotidien américain Wall Street Journal a rapporté lundi que le consortium a amorcé des pourparlers avec Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] dans le cadre de ce projet.

Au cours d'un entretien téléphonique, mardi, un porte-parole de Bombardier Aéronautique, Marc Duchesne, a indiqué que des «discussions» avaient actuellement lieu avec «certaines parties» en Corée afin d'«explorer différentes occasions d'affaires là-bas, comme on le fait dans d'autres pays selon les opportunités qui se présentent».

Lorsque Bombardier reçoit des propositions d'affaires, «on s'assoit et on discute», a précisé M. Duchesne.

Les membres du consortium sud-coréen sont Korea Aerospace Industries, le seul avionneur du pays, et le transporteur Korean Air Lines, qui est également un fabricant de composants aéronautiques. Les deux entreprises sont des fournisseurs des géants Boeing et Airbus.

Rappelons que Bombardier et son seul rival dans le secteur des avions turbopropulsés, l'européen ATR, envisagent tous deux la possibilité, depuis plusieurs années, de développer des versions de 90 sièges de leurs appareils existants. À l'heure actuelle, le Q400 de Bombardier compte de 70 à 80 sièges alors que l'ATR-72 peut transporter jusqu'à 74 passagers.

L'action de Bombardier a perdu 2,9% mardi pour clôturer à 3,72 $, à la Bourse de Toronto.