La banque JPMorgan Chase a confirmé mardi être en «discussions avancées» avec les autorités américaines pour solder des poursuites concernant des manipulations supposées du marché des changes.

«Les discussions avec le DoJ (ministère américain de la Justice, ndlr) portant sur une éventuelle résolution et des charges potentielles sont à des stades avancés», écrit la banque dans un document boursier consulté par l'AFP.

Fin avril, une source proche du dossier avait indiqué à l'AFP que plusieurs grandes banques, dont l'établissement new-yorkais, sa rivale Citigroup, les britanniques Barclays et RBS et la suisse UBS, étaient proches d'un accord avec le ministère.

La source avait aussi mentionné le nom de la banque française BNP Paribas mais celle-ci avait assuré le lendemain qu'elle ne faisait pas partie de ce groupe.

Une source proche du ministère avait indiqué qu'une «investigation active» était en cours, sans autre détail.

Mardi, JPMorgan a également confirmé être engagée dans une négociation «avancée» avec la Réserve fédérale (Fed) sur le même dossier.

Un accord pourrait être annoncé dans le courant du mois, avait indiqué la source à l'AFP, ajoutant que les grandes lignes du compromis étaient trouvées.

La pénalité financière serait d'un milliard de dollars par banque. Seul point d'achoppement: ces établissements rechignent à plaider coupable comme le réclame le DoJ, mettait toutefois en garde la source sous couvert d'anonymat.

Mardi, JPMorgan a abaissé à 5,5 milliards de dollars à fin mars ses réserves destinées à couvrir les éventuelles amendes qu'elle accepterait de verser dans les différentes procédures judiciaires en cours. Fin décembre, ces réserves étaient à 5,8 milliards de dollars.