La Banque Royale du Canada (T.RBC) a réalisé un bénéfice de 1,3 milliard de dollars au deuxième trimestre, soit 88 cents par action, comparativement à une perte de 50 millions ou 7 cents par action l'an dernier.

Les experts interrogés par la firme Thomson Reuters attendaient un bénéfice de 1,08$ par action.

Ses revenus ont avancé de 200 millions à 6,97 milliards, soit environ 100 millions de moins que ce qu'attendaient les analystes.

La Banque Royale a expliqué que la force du dollar canadien a eu un impact négatif sur ses revenus et ses bénéfices, particulièrement dans les secteurs Marchés des Capitaux et Gestion de patrimoine.

La robustesse du huard a retranché 534 millions à ses revenus, tandis que son bénéfice a été amoindri de 82 millions.

Le chef de la direction, Gord Nixon, a expliqué aux analystes lors d'une conférence téléphonique que la banque n'entend pas changer de stratégie.

«Nous sommes très confortables avec la diversification de nos affaires et avec la contribution proportionnellement relative de nos affaires des marchés des capitaux», a-t-il déclaré, avant d'ajouter que la banque espère élargir sa présence dans le secteur de gestion du patrimoine.

«Nous pensons pouvoir constamment générer des bénéfices de grande qualité dans ce secteur, donc nous n'hésiterons pas à continuer à investir (dans la gestion du patrimoine) et à diversifier nos affaires», a ajouté M. Nixon.

Au deuxième trimestre de 2009, la banque avait inscrit une charge au titre de la dépréciation de l'écart d'acquisition de 1 milliard.

Le bénéfice net des Services bancaires canadiens s'est élevé à 736 millions, soit une hausse de 155 millions ou 27% par rapport à l'exercice précédent, tandis que le bénéfice net du secteur Gestion de patrimoine s'est établi à 90 millions, soit une baisse de 29% en un an.

Le bénéfice net du secteur Assurances s'est établi à 107 millions, en baisse de 6 millions ou 5%, alors que celui du secteur Marchés des Capitaux était en progression de 20% à 502 millions.

La perte nette des Services bancaires internationaux s'est établie à 27 millions, comparativement à la perte nette de 1,13 milliard à l'exercice précédent, tandis que les Services de soutien généraux affichaient une perte de 79 millions.

M. Nixon a dit que la banque croit être en mesure d'accentuer sa présence dans plusieurs secteurs, notamment sur le marché international et même sur la scène domestique, que plusieurs «supposent être un marché stable et mature».

«Nous croyons qu'il est possible d'investir des capitaux dans ces secteurs soit en accroissant nos affaires ou en procédant à des acquisitions qui nous permettront de construire sur nos assises», a-t-il dit.